15 formations au management obsolètes

15 formations au management obsolètes (et que faire à la place ?)

Oui, en management il y a des formations obsolètes toujours données en entreprise. Ces formations au management obsolètes sont toujours au catalogue des grands organismes de formation et il y a un public pour cela.

Si vous faites parti de ce public ou que c’est la première fois que vous en entendez parler (management situationnel) ou que le sujet vous semple toujours « hyper innovant (Design Thinking). Contactez nous d’urgence.

Ces formations reposent sur des modèles vieillissants, des concepts datés et des méthodes qui ne fonctionnent plus. Mais voilà, elles sont toujours au catalogue de votre fournisseur de formation préféré parce qu’elles se vendent toujours très bien.

Cependant…

👉 Les formations « one-shot » où l’on vous lâche dans la nature après deux jours de slides soporifiques ? Oubliées.
👉 Les méthodes managériales à suivre pour maintenir et une relation managériale top-down ? Échec assuré.
👉 Les formations génériques, sans lien avec la réalité terrain ? Temps perdu.

15 formations au management obsolètes
Manager d’un autre âge ? Ou daltonien ?

🔥 Le management d’aujourd’hui et de demain ne peut plus se contenter d’un vernis de leadership. Il faut des formations qui :

  1. Ancrent les apprentissages dans l’action (Exit la théorie détachée de la réalité managériale)
  2. S’adaptent aux défis réels des managers (Personnalisation obligatoire des contextes)
  3. Intègrent les nouvelles réalités du travail (Télétravail, IA, diversité, leadership inclusif)
  4. Développent des leaders humains, visionnaires et impactants (ou simplement…utiles)

💡 Alors, quelles sont les formations au management à remettre en question et comment les remplacer par des approches réellement efficaces ?

➡️ C’est ce que nous allons voir ensemble. 🔥 #Management #Leadership #Formation #RH #Transformation


Le management par objectif (MBO)

Pourquoi c’est dépassé ?

Le Management by Objectives (MBO), popularisé par Peter Drucker dans les années 1950, repose sur la fixation d’objectifs clairs et quantifiables pour chaque individu. S’il a longtemps été perçu comme une méthode efficace, il montre aujourd’hui ses limites :

❌ Objectifs rigides et déconnectés du terrain → Dans un monde en perpétuelle évolution, fixer des objectifs annuels figés empêche l’agilité et la réactivité.
❌ Culture du résultat au détriment du sens → Les collaborateurs poursuivent des chiffres sans toujours comprendre leur impact réel sur l’entreprise et la société.
❌ Manque de motivation et de responsabilisation → Se focaliser uniquement sur des chiffres et des indicateurs de performance (KPIs) peut démotiver les équipes, surtout si ces objectifs ne tiennent pas compte de leurs aspirations et de leur développement personnel.
❌ Favorise l’individualisme → Chaque salarié est évalué sur ses résultats personnels, souvent au détriment de l’intelligence collective et de la collaboration.
❌ Ne prend pas en compte l’évolution du travail hybride → Avec le télétravail et les équipes distribuées, fixer des objectifs individuels précis sans laisser place à l’adaptabilité devient un frein à l’innovation et à l’agilité.

Pour info, depuis 2016 on parle même de « OPTIMAL MBO » pour (O) Objectives, Outside-in; (P) Profitability (budget) related goals; (T) Target Setting; (I) Incentives & Influence; (M) Measurement; (A) Agreement, Accountability, Appraisal, Appreciation; and (L) Leadership Support.

Les différences entre MBO traditionnel et Optimal MBO

📌 Critères❌ MBO classique✅ le sens
Définition des objectifsFixés annuellement et rigidesFixés par cycles courts (trimestriels ou en sprints)
OrientationFocalisé sur des résultats chiffrésFocalisé sur l’impact et la création de valeur
ResponsabilitéObjectifs imposés du haut vers le basObjectifs co-construits avec les équipes
FlexibilitéObjectifs fixes, peu d’adaptabilitéObjectifs évolutifs, ajustables en fonction des apprentissages
Culture managérialeCulture de contrôle et de reportingCulture de l’expérimentation et de la responsabilisation
Motivation des équipesPeut créer un stress lié aux objectifs inatteignablesGénère plus d’engagement car connecté à une mission claire

Alternative : Management par mission et le sens

Au lieu de fixer des objectifs chiffrés rigides, on privilégie une approche axée sur la mission et l’impact réel du travail des collaborateurs. Pourquoi ? Parce que le sens et l’impact sont aujourd’hui les premiers moteurs d’engagement.

Les principes du management par mission et le sens

1. Définir une mission claire et inspirante
Plutôt que d’imposer des objectifs, co-construire avec les équipes une mission qui donne du sens à leur travail et aligne leurs actions avec les enjeux stratégiques de l’entreprise. Exemple : Plutôt que « Augmenter le chiffre d’affaires de 10% », reformuler en « Devenir l’entreprise la plus recommandée par nos clients grâce à une expérience exceptionnelle ».

2. Se concentrer sur l’impact plutôt que sur des chiffres
Encourager les managers à valoriser les contributions qui ont un impact plutôt que de mesurer uniquement des résultats quantifiables. Exemple : Plutôt que « Réaliser 15 ventes par mois », l’évaluer sur l’amélioration de la relation client et les retours positifs générés.

3. Intégrer la flexibilité et l’adaptabilité
Dans un monde imprévisible, les missions évoluent et doivent être régulièrement ajustées. Au lieu d’objectifs figés sur 12 mois, adopter une approche en itérations, avec des ajustements en fonction des résultats et des opportunités. Exemple : Plutôt que de fixer un objectif de « X nouveaux produits développés par an », travailler par cycles courts, avec des ajustements basés sur l’apprentissage et le retour des utilisateurs.

4. Favoriser l’intelligence collective et le travail collaboratif
Plutôt que d’évaluer chaque collaborateur sur sa seule performance individuelle, mettre en place des objectifs collectifset une évaluation basée sur l’entraide et la collaboration. Exemple : Plutôt que d’évaluer un commercial uniquement sur son chiffre de vente, prendre en compte son rôle dans l’animation de l’équipe, le partage de bonnes pratiques et l’amélioration des processus collectifs.

5. Célébrer les progrès et l’apprentissage, pas seulement les résultats
Plutôt que de se focaliser sur l’atteinte stricte d’un chiffre, valoriser les efforts, les apprentissages, et les contributions ayant mené à un impact positif. Exemple : Plutôt que de sanctionner un collaborateur qui n’a pas atteint 100% de ses objectifs chiffrés, reconnaître ses initiatives, ses idées novatrices, et sa capacité à rebondir après un échec.

Comment mettre en place une formation une formation en management par la mission et le sens ?

  • Redéfinir la vision de l’entreprise → Clarifier une mission globale qui inspire et donne du sens à l’action des collaborateurs.
  • Remplacer les KPIs rigides par des indicateurs d’impact → Mesurer non seulement des résultats chiffrés, mais aussi des contributions qualitatives (innovation, satisfaction client, bien-être au travail).
  • Intégrer des rituels d’adaptabilité → Plutôt que des objectifs annuels, organiser des revues trimestrielles où l’on ajuste les priorités en fonction des évolutions du marché et des feedbacks des équipes.
  • Encourager la co-construction des objectifs → Impliquer les collaborateurs dans la définition de leurs missions, afin qu’ils se les approprient réellement.
  • Valoriser le progrès et l’apprentissage → Changer les systèmes de reconnaissance pour célébrer non seulement les résultats, mais aussi l’effort, la collaboration et l’amélioration continue.

🎯 Pour résumer, pourquoi se former au management par la mission et le sens ?

✅ Plus d’engagement : Les collaborateurs sont acteurs de leurs propres objectifs.
✅ Plus d’agilité : L’entreprise s’adapte en temps réel aux évolutions du marché.
✅ Moins de stress, plus de motivation : Fini la pression des KPIs déconnectés du terrain.
✅ Meilleure performance collective : L’intelligence collective est valorisée plutôt que la compétition individuelle.

👉 Manager c’est le meilleur des deux mondes : une gestion par objectifs qui reste structurante, mais avec la flexibilité et l’impact dont les entreprises ont besoin aujourd’hui. 🚀

💡 Et vous, comment fixez-vous des objectifs qui sont du sens dans votre entreprise ? #Management #Leadership #RH #Transformation #Innovation


Le management situationnel

Pourquoi c’est dépassé ?

Le management situationnel, développé par Paul Hersey et Ken Blanchard, repose sur l’idée que le manager doit adapter son style en fonction du niveau de compétence et de motivation de chaque collaborateur. Sur le papier, c’est logique : un novice a besoin d’être encadré, tandis qu’un expert doit être responsabilisé.

❌  Une vision trop descendante → C’est le manager qui évalue le collaborateur et détermine ce dont il a besoin, souvent sans tenir compte de ce que la personne veut réellement.
❌  Une approche trop statique → Le modèle repose sur une catégorisation rigide des salariés (débutant, compétent, expert…), alors que la motivation et l’apprentissage fluctuent en fonction des contextes et des projets.
❌  Ne prend pas en compte l’ »aimer-faire » → Il ne suffit pas d’évaluer ce qu’un collaborateur sait faire. Ce qui compte, c’est ce qu’il aime faire, ce qui le motive et ce qui stimule son engagement.
❌ Un manque de responsabilisation → En décidant à la place du collaborateur, le manager peut limiter l’autonomie, l’initiative et la créativité de ses équipes.
❌ Difficilement applicable dans un monde hybride → Avec le télétravail et les équipes à distance, une approche trop centrée sur le contrôle devient vite inefficace.

💀 Problème : le manager devient le seul « juge » de la situation, sans laisser le salarié exprimer ses préférences et ses talents.

Alternative : Management par les appétences et l’autonomie

Le management par les appétences et l’autonomie repose sur un principe clé : permettre aux collaborateurs d’être acteurs de leur développement en tenant compte de ce qu’ils aiment faire, de ce qui les motive et de ce dans quoi ils excellent naturellement.

Les principes du Management par appétences et autonomie

 1. Mettre en place l’auto-évaluation régulière
Permettre aux collaborateurs de réfléchir eux-mêmes sur leur niveau de compétence, leur motivation et ce qu’ils aiment faire dans leur travail.
 2. Cartographier les appétences de l’équipe
Identifier les forces naturelles et les préférences de chacun pour mieux répartir les responsabilités en fonction des talents et des envies.
 3. Favoriser les rotations de mission
Plutôt que d’imposer des tâches selon un plan fixe, proposer des projets ouverts où chacun peut évoluer selon ses appétences.
 4. Passer d’une logique de « style de management » à une logique de « co-responsabilité »
Le manager ne « choisit » pas seul comment agir, il discute avec le collaborateur de la meilleure approche.
 5. Accepter que la motivation fluctue
Un collaborateur peut être très motivé sur un projet et désengagé sur un autre. Il faut donc rester flexible et ajuster les missions en fonction des appétences et du contexte.

Les différences entre Management situationnel et Management par appétences

📌 Critères❌ Management situationnel ✅ Management par appétences et autonomie
Qui évalue ?Le manager décide seul du niveau du collaborateurLe collaborateur s’auto-évalue avec l’aide du manager
MotivationMéthode our faire faireConstruit sur l’aimer faire
ApprocheDescendante, top-downCollaborative, co-responsable
AdaptabilitéCatégorisation statique (débutant, compétent, expert)Flexibilité selon les préférences et le contexte
Objectif principalAjuster le style de managementMaximiser l’engagement et la responsabilité

Comment mettre en place une formation en management par les appétences et l’autonomie

  1. Organiser des auto-évaluations des talents et motivations → Mettre en place des entretiens dédiés où chaque collaborateur identifie ses forces et ses zones de développement.
  2. Créer une cartographie des appétences → Lister les préférences, talents et aspirations des collaborateurs pour leur proposer des missions alignées avec leurs appétences.
  3. Mettre en place une gestion flexible des missions → Proposer des opportunités de rotation ou d’évolution sur de nouveaux sujets pour maintenir la motivation.
  4. Favoriser l’échange et la co-responsabilisation → Plutôt que d’imposer un style de management, discuter avec chaque collaborateur de la meilleure façon de l’accompagner.
  5. Accepter que l’apprentissage n’est pas linéaire → Un collaborateur peut être excellent sur un sujet et en difficulté sur un autre : il faut accepter ces variations et adapter les accompagnements sans rigidité.

🎯 Pour résumer, pourquoi adopter le Management par appétences et autonomie ?

✅ Plus d’engagement : Chaque collaborateur est acteur de sa progression.
✅ Plus d’agilité : L’entreprise s’adapte aux talents de chacun plutôt que d’imposer un modèle unique.
✅ Moins de désengagement : Fini les tâches imposées qui ne motivent personne.
✅ Meilleure performance collective : Les compétences et appétences sont mieux exploitées et mises en synergie.

👉 Le management situationnel « pur » appartient au passé. Aujourd’hui, il est temps de donner aux collaborateurs les moyens de s’auto-évaluer et de choisir comment ils veulent évoluer. 🚀

💡 Votre entreprise utilise-t-elle encore le management situationnel ? Comment pourriez-vous évoluer vers une approche plus autonome ? #Leadership #Management #Formation #RH #Autonomie


Management l’intergénérationnel

Pourquoi c’est dépassé ?

Depuis des années, les formations au management intergénérationnel opposent les générations en les enfermant dans des clichés réducteurs :

❌ « Les Millennials sont narcissiques et impatients »
❌ « La Gen Z ne veut pas travailler et cherche uniquement du sens »
❌ « La Génération X est rigide et peu agile face au changement »
❌ « Les Baby-boomers ne maîtrisent pas la technologie et refusent d’évoluer »

💀 Problème : Ces formations se basent sur des stéréotypes qui ne prennent pas en compte l’individu. 

Elles oublient que :

  • Les aspirations professionnelles ne sont pas définies uniquement par l’âge mais aussi par l’expérience, la culture d’entreprise et l’environnement socio-économique.
  • Les évolutions technologiques et sociétales impactent tout le monde, pas seulement les jeunes générations.
  • La motivation ne dépend pas de la génération, mais du contexte de travail, du leadership et des opportunités d’évolution.

👉 Ces formations finissent par creuser un fossé artificiel entre les générations, au lieu de favoriser leur collaboration et finalement ne font que démontrer l’échec des pratiques RH et managériales de l’entreprise.

Alternative : Leadership intergénérationnel basé sur les compétences et la complémentarité

Plutôt que de cloisonner les générations en « catégories opposées », il est plus efficace de créer un leadership basé sur la complémentarité des talents. Chaque individu, quel que soit son âge, a des compétences uniques à apporter.

 Les principes du leadership intergénérationnel basé sur les compétences

1. Développer des stratégies collaboratives basées sur l’échange et le partage. Plutôt que d’opposer les générations, les mettre en synergie grâce à des projets communs qui favorisent la transmission des savoirs et des perspectives.
 2. Valoriser les forces de chacun au-delà de l’âge. Une personne de 50 ans peut être innovante et agile, tout comme un jeune diplômé peut être structuré et organisé.
3. Créer des binômes intergénérationnels et du mentorat croisé. Encourager le reverse mentoring : les plus jeunes apportent des compétences digitales, les plus expérimentés partagent leur vision stratégique et leur recul.
4. Adopter une approche de gestion des talents basée sur les appétences et non sur l’âge. Plutôt que de catégoriser en fonction des générations, prendre en compte les compétences, la motivation et la vision de chacun.

Comment mettre en place une formation sur compétences et complémentarité ?

  1. Éliminer les stéréotypes générationnels dans la formation et le management → Stop aux formations « Génération X vs Millennials vs Gen Z ». On remplace par des formations sur les complémentarités et la collaboration.
  2. Encourager les binômes intergénérationnels → Mise en place de programmes de mentorat inversé, où chaque génération apprend de l’autre.
  3. Créer des opportunités d’échange régulier entre générations → Organiser des ateliers de co-construction, où toutes les générations travaillent ensemble sur des défis d’entreprise.
  4. Intégrer la diversité des parcours et des compétences dans les promotions et les projets → Valoriser les appétences et non l’âge, et favoriser des équipes mixtes pour éviter l’entre-soi générationnel.
  5. Faire évoluer la culture d’entreprise vers une logique de collaboration et de transmission → Encourager une culture d’apprentissage continu, où chacun a quelque chose à apprendre et à transmettre, quelle que soit sa génération.

🎯 Pour résumer, pourquoi abandonner les formations intergénérationnelles figées et passer à une approche basée sur les compétences ?

✅ Plus d’inclusion et de cohésion : Fini les clichés générationnels, place à la collaboration.
✅ Plus d’innovation : Les échanges entre profils variés créent des idées nouvelles et des synergies.
✅ Meilleure gestion des talents : Plutôt que de catégoriser par âge, on valorise les compétences et les aspirations individuelles.
✅ Une culture d’apprentissage permanent : Chacun devient acteur de la transmission des savoirs.

👉 Les formations intergénérationnelles basées sur les clichés sont dépassées. Place à une approche qui favorise la collaboration et l’intelligence collective. 🚀

💡 Votre entreprise fonctionne-t-elle encore avec ces formations basées sur les générations ? Comment pourriez-vous les faire évoluer vers un leadership intergénérationnel plus inclusif et efficace ? #Management #Leadership #RH #Formation #Intergénérationnel


La gestion du changement en salle

Pourquoi c’est dépassé ?

La majorité des formations à la gestion du changement se limitent encore à une journée de slides, de jargon corporate et de concepts théoriques, souvent animée par un consultant externe qui n’a aucune connaissance du terrain. Résultat ?…

❌ Aucune prise en compte du ressenti des équipes → Le changement est vécu comme une contrainte imposée d’en haut.
❌ Déconnexion avec la réalité de l’entreprise → Chaque organisation a une culture, des valeurs et des résistances spécifiques qui ne peuvent pas être adressées via un modèle générique.
❌ Zéro application concrète → On sort de la formation avec des concepts flous (« accompagner la transformation », « co-construire le changement »), mais sans plan d’action clair.
❌ Méthodes descendantes inefficaces → Un changement imposé sans dialogue génère de la frustration, du stress et du rejet.
❌ Aucune agilité → Le monde évolue en permanence, mais ces formations enseignent un processus rigide plutôt qu’une adaptation dynamique et itérative.

💀 Problème : le changement ne se décrète pas, il se construit progressivement avec ceux qui le vivent.

Alternative : Changements progressifs et expérimentation continue

Plutôt que d’imposer un modèle rigide et théorique, le management du changement doit être expérimenté en continu, en impliquant directement les équipes concernées.

Les principes du management du changement par l’expérimentation

1. Passer d’une gestion top-down à une co-construction du changement. Impliquer les équipes dès le début pour qu’elles participent aux décisions et aux ajustements plutôt que de subir la transformation.
2. Déployer des tests et des ajustements en temps réel. Plutôt que d’attendre un « big bang », initier des expérimentations locales pour voir ce qui fonctionne et ajuster au fur et à mesure.
3. Utiliser des rituels de feedback réguliers. Intégrer des moments dédiés où les équipes partagent leur ressenti sur le changement et proposent des améliorations.
4. Favoriser des leaders du changement dans chaque équipe. Identifier des « ambassadeurs du changement », qui jouent un rôle clé dans l’adoption et l’adaptation des nouvelles pratiques.

 Les différences entre la gestion du changement et l’expérimentation continue

📌 Critères❌ Gestion du changement « PowerPoint »✅ Changements progressifs et expérimentation
ApprocheDescendante, imposée par la directionCo-construite avec les équipes
ApplicationThéorique, sans ancrage concretTestée et ajustée en fonction du terrain
Implication des collaborateursPassive : on subit la transformationActive : les équipes participent au changement
ProcessusLinéaire et rigideÉvolutif et flexible
Impact sur l’adoptionRejet ou adoption forcéeEngagement et appropriation naturelle

Comment mettre en place une formation au changement basée sur l’expérimentation ?

  1. Ne pas imposer un changement sans l’avoir testé → Lancer des prototypes et des phases de test avant d’officialiser un grand déploiement.
  2. Créer des groupes pilotes dans les équipes → Identifier des « pôles d’expérimentation » pour tester et affiner le changement avant e généraliser.
  3. Encourager la remontée terrain pour ajuster le processus → Organiser des rétrospectives régulières pour identifier les points de friction et apporter des améliorations.
  4. Former des ambassadeurs du changement → Sélectionner des collaborateurs influents pour aider leurs collègues à comprendre et adopter les nouvelles pratiques.
  5. Donner le droit à l’erreur et favoriser l’apprentissage → Accepter que tout ne fonctionnera pas du premier coup et encourager les ajustements continus.

🎯 Pour résumer, pourquoi abandonner la gestion du changement et passer à l’expérimentation continue ?

✅ Plus d’engagement : Les équipes participent activement au changement, au lieu de le subir.
✅ Plus d’agilité : On adapte les transformations en fonction des retours terrain.
✅ Moins de stress, plus d’adhésion : L’expérimentation progressive évite le choc des transformations brutales.
✅ Des résultats concrets et durables : Le changement n’est pas un projet temporaire mais un processus évolutif et ancré dans la réalité.

👉 La gestion du changement en mode PowerPoint appartient au passé. Aujourd’hui, place à une transformation agile, progressive et participative. 🚀

💡 Et vous, comment votre entreprise accompagne-t-elle ses transformations ? Quelle place donnez-vous à l’expérimentation et à l’implication des équipes ? #Changement #Leadership #Management #Transformation #Innovation


Agir sur la motivation de son équipe

Pourquoi c’est dépassé ?

Toujours ces mêmes recettes de motivation extrinsèque (bonus, primes, team buildings forcés…) alors qu’on sait que la motivation durable vient de l’intérieur et non des carottes qu’on agite sous le nez des salariés. Nous vous en avons déjà parlé dans cet article sur la fin des méthodes de motivation.

Pendant des décennies, les entreprises ont cherché la formule magique pour motiver leurs collaborateurs. Résultat ? Des formations standardisées qui tournent en boucle autour des mêmes recettes usées :
❌ Le mythe des récompenses financières → On croit encore que les primes et bonus suffisent pour motiver sur le long terme. Pourtant, une augmentation ponctuelle motive quelques semaines, mais n’impacte pas l’engagement durable.
❌ Les team buildings forcés → Ces journées « fun » obligatoires censées souder les équipes finissent souvent par générer de la gêne et du cynisme, car elles sont déconnectées des besoins réels des salariés.
❌ Le management du « stick & carrot » → Alternance entre menaces (pression, deadlines intenables) et récompenses (cadeaux, journées bien-être…), alors que la motivation durable repose sur l’autonomie et le sens du travail.
❌ L’illusion du discours inspirant → Croire qu’un séminaire avec un coach motivateur va transformer des collaborateurs désengagés en salariés surmotivés est un mirage.

💀 Problème La motivation ne se décrète pas, elle se cultive dans l’environnement de travail qui donne envie de d’engager.

Alternative : Développer un environnement de travail engageant

Plutôt que de chercher à “motiver”, former vos manager à créer une expérience de travail pour que leurs collaborateurs aient envie de s’investir naturellement.

Plutôt que d’essayer de « booster » artificiellement la motivation, il est plus efficace de créer un climat où les salariés ont envie de s’investir naturellement. Un salarié motivé n’a pas besoin d’être « boosté » en permanence, il doit simplement se sentir écouté, utile et reconnu.

Les principes clés d’un environnement de travail engageant

1. Donner du sens au travail. Organiser des échanges réguliers où les collaborateurs comprennent comment leur travail contribue à l’entreprise et à la société.
 2. Encourager la prise d’initiatives et l’autonomie. Arrêter le micro-management et permettre aux équipes d’expérimenter et de proposer des idées.
3. Développer la reconnaissance authentique. Valoriser les efforts et non seulement les résultats, en mettant en place des rituels de feedback réguliers.
4. Créer un management basé sur la confiance et l’écoute. Former les managers à l’écoute active, à la gestion des émotions et à l’accompagnement individualisé.
5. Mettre en place des espaces d’expression et d’amélioration continue. Instaurer des moments d’échanges réguliers où chacun peut partager ses idées et ressentis sans crainte.

Différences entre la motivation classique et l’environnement engageant

📌 Critères❌ Motivation extrinsèque « classique »✅ Environnement de travail engageant
Origine de la motivationExterne : primes, récompenses, team buildingInterne : sens du travail, autonomie, reconnaissance
Durée de l’impactCourt termeLong terme
Risque de désengagementFort, si la carotte disparaîtFaible, car le salarié s’investit naturellement
Posture du managerImposer des leviers de motivation artificielsCréer les conditions pour un engagement sincère
Impact sur la culture d’entrepriseOpportuniste (récompenses temporaires)Stratégique (climat de confiance et d’engagement)

Comment mettre en place une formation en engagement durable ?

  1. Évaluer la motivation actuelle en questionnant les équipes  → Plutôt que de « motiver », comprendre ce qui pousse les collaborateurs à s’impliquer ou à se désengager.
  2. Donner plus d’autonomie et de liberté de décision → Permettre aux équipes de gérer certains projets de manière indépendante.
  3. Mettre en place un management bienveillant et basé sur le feedback → Arrêter le contrôle permanent et encourager la confiance mutuelle.
  4. Encourager la progression et la montée en compétences → Proposer des opportunités de développement personnel et professionnel en fonction des appétences.
  5. Valoriser l’impact du travail de chacun → Faire des points réguliers sur les résultats concrets des efforts individuels et collectifs.

🎯 Pour résumer, pourquoi abandonner les formations classiques sur la motivation et créer un environnement engageant ?

✅ Plus d’engagement durable : Quand les collaborateurs comprennent leur impact, ils s’investissent naturellement.
✅ Moins de turnover : Un salarié qui trouve du sens à son travail n’a pas besoin d’être « motivé artificiellement ».
✅ Plus de performance collective : Les équipes sont plus efficaces car elles s’auto-motivent.
✅ Un climat de travail plus sain : Fini la pression des objectifs et la motivation par la peur.

👉 Les formations sur la motivation appartiennent au passé. Aujourd’hui, il est temps de construire un environnement où les salariés ont naturellement envie de s’investir. 🚀

💡 Et vous, quelles pratiques avez-vous mises en place pour transformer la motivation en engagement durable ?#Leadership #Management #Motivation #Engagement #RH


Gestion du stress en entreprise (sans changer l’organisation)

Pourquoi c’est dépassé ?

On apprend aux salariés à mieux gérer leur stress, mais on ne touche pas aux causes (surcharge de travail, micro-management, manque de reconnaissance). Résultat ? On leur apprend à respirer profondément, à faire du yoga, ou à pratiquer la pleine conscience. Bref, cela revient à :

❌ Traiter les symptômes, pas les causes → Ces formations ne s’attaquent pas aux racines du stress : surcharge de travail, micro-management, objectifs irréalistes, manque de reconnaissance, absence de soutien managérial…
❌ Culpabiliser des collaborateurs → Sous-entendu : « Si tu es stressé, c’est que tu ne sais pas bien gérer ton stress. »Plutôt que d’admettre que l’organisation dysfonctionne, on fait peser la responsabilité sur les salariés.
❌ Rester au même point sans amélioration du climat de travail → Les séances de gestion du stress n’ont aucun impact durable si les salariés continuent à être surchargés et mal accompagnés.
❌ Tomber dasn un leurre managérial → Ces formations servent souvent d’alibi aux entreprises qui veulent montrer qu’elles agissent, sans vraiment remettre en question leurs propres pratiques toxiques.

💀 Problème : On apprend aux collaborateurs à réduire leur stress plutôt que de les aider à repenser le travail pour retrouver la satisfaction, voir le plaisir, au travail.

Alternative : Prévention du stress par une meilleure organisation du travail

Oui, c’est la continuation logique du point précédent sur la motivation des salariés. Plutôt que de demander aux collaborateurs de mieux encaisser la pression, il est plus efficace d’adresser les vraies causes du stress en entreprise. Un salarié ne devrait pas avoir à gérer son stress, mais à évoluer dans un environnement qui ne le génère pas inutilement.

Les différences entre la gestion du stress classique et la prévention organisationnelle

📌 Critères❌ Formation classique sur la gestion du stress✅ Prévention du stress par l’organisation
ApprocheIndividuelle : le salarié doit apprendre à « gérer » son stressGlobale : on réduit les sources de stress dans l’entreprise
ResponsabilitéCulpabilisation du salarié (« c’est à toi de mieux gérer »)Responsabilité partagée entre l’entreprise et le collaborateur
Impact sur le stressTemporaire, les problèmes restent présentsStructurel, le stress diminue naturellement
Posture du managerDistant, n’est pas formé à détecter les signaux de stressActeur clé de la prévention et du soutien
RésultatSentiment d’impuissanceEnvironnement de travail plus sain et engagement durable

 Les principes clés pour prévenir le stress en entreprise

  • Limiter la surcharge de travail et clarifier les objectifs. S’assurer que les objectifs sont réalistes et qu’il existe des priorités claires, plutôt que de tout demander en urgence.
  • Accorder plus d’autonomie et de flexibilité. Le stress diminue quand les salariés peuvent adapter leur rythme de travail, choisir leur organisation et prendre des décisions.
  • Créer un management basé sur l’écoute et le feedback. Un salarié stressé a souvent peu de retours constructifs et se sent isolé. Les managers doivent instaurer un dialogue régulier et rassurant.
  • Former les managers à détecter et gérer les signaux de stress. Former les managers à reconnaître les signes de stress (épuisement, irritabilité, perte de motivation) et à adapter leur posture en conséquence.
  •  Instaurer une culture d’entreprise qui valorise le bien-être. Ne plus glorifier les horaires à rallonge et la pression comme des signes de performance, mais plutôt favoriser un équilibre durable.

Comment mettre en place une formation à la prévention active du stress ?

  1. Mettre en place un diagnostic du stress en entreprise. Identifier les facteurs de stress spécifiques pour apporter des solutions ciblées.
  2. Alléger la charge mentale des collaborateurs. Optimiser la répartition des tâches et limiter les interruptions permanentes qui augmentent le stress.
  3. Développer un management bienveillant et soutenant. Former les managers à détecter le stress et à adapter leur communication et leurs attentes.
  4. Encourager la flexibilité et l’équilibre travail-vie personnelle. Permettre plus de télétravail et d’horaires adaptés, en fonction des contraintes individuelles.
  5. Créer des espaces de dialogue et de soutien. Instaurer des groupes d’échange et des points réguliers, pour que chacun puisse exprimer ses difficultés.

🎯 Pour résumer, pourquoi abandonner les formations classiques sur la gestion du stress et agir sur l’organisation ?

✅ Moins de burn-out et d’absentéisme : En traitant les causes du stress, les salariés sont moins épuisés.
✅ Plus d’engagement et de productivité : Un environnement de travail sain favorise la motivation et la concentration.
✅ Une culture d’entreprise plus positive : Le stress ne doit pas être la norme, mais un signal d’alerte pour réajuster l’organisation.
✅ Des relations hiérarchiques plus équilibrées : Managers et salariés co-construisent ensemble un cadre de travail soutenant.

👉 Les formations sur la gestion du stress appartiennent au passé. Aujourd’hui, il est temps d’agir sur l’organisation du travail pour réduire la pression à la source. 🚀

💡 Et vous, quelles actions mettez-vous en place pour prévenir le stress dans votre entreprise ? #Leadership #Management #Stress #BienÊtreAuTravail #Organisation


Devenir un « manager-coach »

Pourquoi c’est dépassé ?

Une mode envahissante s’est imposée dans le management : faire de chaque manager un « coach ». Sur le papier, cela semble une bonne idée. Mais dans la réalité, former des managers au coaching est une illusion. Être coach, c’est un vrai métier avec des compétences spécifiques. Et tout le monde n’a pas vocation à l’être. Être coach, c’est placer l’intérêt de la personne coachée au centre de ses préoccupation, pas la performance que l’on attend de lui pour son entreprise !

❌ Le coaching est un métier à part entière → On ne devient pas coach avec une formation en salle de 2 jours. C’est une discipline qui exige des années de pratique, une formation approfondie, et une posture spécifique.
❌ Tous les managers ne sont pas faits pour être coachs → Certains managers sont d’excellents stratèges, d’autres des leaders inspirants… mais pas tout le monde n’a la fibre pour accompagner en mode coaching.
❌ Cela génère de la confusion et du flou dans le rôle du manager → Un manager doit gérer, décider, arbitrer et encadrer, alors qu’un coach professionnel ne donne pas de directives et ne prend pas de décisions pour ses clients.
❌ Une approche souvent trop « théorique » → Ces formations se résument souvent à des techniques superficielles : reformulation, écoute active, questionnement, mais sans travail sur la posture réelle du manager.
❌ Pression supplémentaire sur les managers → On leur demande d’être des leaders, des experts, des coachs, des psychologues, et des mentors en même temps. Ce n’est ni réaliste ni efficace.

💀 Problème : un manager n’a pas besoin d’être un coach. Il a besoin d’être un bon manager, à l’écoute et capable de faciliter la progression de ses équipes.

Alternative : Former les managers à l’écoute et à la facilitation

Plutôt que de tenter de transformer chaque manager en « coach », il est plus pertinent de les former aux compétences clés du management humain et facilitateur.

Un manager efficace n’est pas un coach, mais il sait :

  • Écouter activement et comprendre les besoins de son équipe
  • Poser des questions pertinentes pour encourager la réflexion
  • Donner du feedback constructif sans infantiliser
  • Créer un cadre où les collaborateurs peuvent progresser
  • Faciliter la montée en compétences plutôt que d’imposer des solutions

Les différences entre un « manager-coach » et un manager facilitateur

📌 Critères❌ Manager-coach✅ Manager facilitateur
Posture« Je dois être un coach pour mon équipe »« Je dois être un manager qui sait écouter et accompagner »
ObjectifFaire du coaching à ses collaborateursCréer un cadre où ils progressent par eux-mêmes
MéthodesTechniques de coaching appliquées sans maîtrise réelleÉcoute, feedback constructif, facilitation
Impact sur les équipesConfusion sur le rôle du managerPlus d’autonomie et de responsabilité
Approche managérialeEssaye d’être un coach (sans en avoir la formation complète)Utilise les bons outils de management humain et engageant

Les principes du management basé sur l’écoute et la facilitation

  • Développer une posture d’écoute active. Apprendre à écouter vraiment (sans interrompre, sans imposer une solution immédiate) et à reformuler de manière pertinente.
  • Poser des questions ouvertes pour stimuler la réflexion. Plutôt que de donner des ordres, un manager peut poser les bonnes questions pour aider ses équipes à trouver leurs propres solutions.
  • Donner du feedback constructif et motivant. Savoir formuler des retours sincères et utiles, qui permettent à chacun de comprendre ce qui fonctionne et ce qui peut être amélioré.
  • Favoriser l’apprentissage et la montée en compétences. Plutôt que de « coacher » ses collaborateurs, un bon manager les encourage à apprendre, expérimenter et grandirdans leur rôle.
  • Créer un cadre managérial structurant et responsabilisant. Donner des objectifs clairs et du sens, tout en laissant la place à l’autonomie et à l’initiative.

Comment aider ses managers à devenir facilitateurs ?

  1. Former les managers à l’écoute active et au questionnement stratégique. Les aider à mieux comprendre les besoins de leurs équipes plutôt que d’appliquer des techniques de coaching sans maîtrise.
  2. Intégrer des sessions de feedback régulier. Instaurer une culture du feedback constructif, pour que les managers puissent accompagner la progression des collaborateurs.
  3. Encourager la responsabilisation et l’autonomie. Un bon manager ne donne pas toutes les réponses, il crée un cadre où les équipes peuvent apprendre et grandir par elles-mêmes.
  4. Valoriser les forces de chacun au lieu de chercher à « corriger ». Plutôt que de vouloir « former » tout le monde au même modèle, reconnaître les talents et les appétences individuelles.
  5. Créer un parcours managérial progressif et adapté à la réalité du terrain. Former en continu, sur des bases concrètes et applicables immédiatement, et non sur un modèle figé au temp limité.

🎯 Pour résumer, pourquoi abandonner les formations « manager-coach » express et adopter une approche plus réaliste ?

✅ Plus d’impact concret : L’écoute et la facilitation sont directement applicables au quotidien.
✅ Moins de confusion dans les rôles : Le manager n’a pas à être un coach, il doit être un manager efficace.
✅ Un management plus humain et engageant : Plutôt que d’essayer d’imposer un coaching maladroit, on valorise la montée en compétences et l’autonomie.
✅ Une relation de travail plus équilibrée : Managers et collaborateurs interagissent sur un mode collaboratif et structuré, sans confusion des rôles.

👉 Les formations « manager-coach en 2 jours » appartiennent au passé. Aujourd’hui, place à un management basé sur l’écoute, le feedback et la facilitation. 🚀

💡 Et vous, comment accompagnez-vous vos managers dans leur posture d’écoute et de facilitation ? #Leadership #Management #Coaching #Facilitation #RH


Développer son charisme de leader

Pourquoi c’est dépassé ?

Depuis des années, on nous vend le charisme comme une recette magique, une sorte de kit du leader parfait à appliquer en 5 étapes :

❌ Des formations axées sur l’apparence → On y apprend à se tenir droit, projeter la voix, maîtriser son regard, comme si le leadership était une simple question de prestance physique.
❌ Une approche trop mécanique et artificielle → « Regardez votre audience dans les yeux, baissez le ton sur les mots-clés, adoptez une posture de pouvoir… » Ce type de formation transforme les managers en acteurs, mais ne les aide pas à inspirer sincèrement.
❌ Une confusion entre charisme et manipulation → Certaines formations flirtent avec des techniques de persuasion forcée dignes d’un vendeur de téléshopping, au lieu de développer un leadership naturel et crédible.
❌ Le leadership, ce n’est pas du théâtre → Le vrai leadership ne repose pas sur la manière dont vous bougez sur scène, mais sur ce que vous apportez aux autres, votre vision et vos valeurs.

💀 Problème : le charisme n’est pas un ensemble de techniques superficielles. Il repose sur l’authenticité et la capacité à mobiliser autour d’une vision.

🚀 Alternative : Développer un leadership authentique

Le charisme, c’est être aligné avec ses valeurs, inspirer et entraîner les autres – pas juste savoir bien parler. Plutôt que de vouloir « jouer au leader charismatique », l’enjeu est d’apprendre à être aligné avec soi-même et à inspirer naturellement.

Un leader authentique :

  • Dispose d’une vision claire et sait l’incarner
  • Communique avec sincérité et vulnérabilité
  • Est cohérent entre ses valeurs, ses paroles et ses actes
  • Inspire les autres par ses actions, pas par des artifices

 Les différences entre le charisme « artificiel » et un leadership authentique

📌 Critères❌ Leadership basé sur l’image et la posture✅ Leadership authentique et inspirant
Origine du charismeBasé sur la posture et la voixBasé sur la vision et l’alignement avec ses valeurs
ObjectifImpressionnerInspirer et mobiliser
ApprocheTechniques de communication externesTravail en profondeur sur la vision et l’impact
Durée de l’impactCourt terme (effet « waouh » temporaire)Long terme (adhésion naturelle des équipes)
Impact sur les équipesDistanciation, admiration forcéeConnexion sincère et engagement collectif

📌 Les principes pour développer un leadership authentique

  • Travailler sur son alignement personnel et professionnel. Se poser la question : « Est-ce que mon management reflète réellement mes valeurs et ce que je veux apporter aux autres ? ».
  • Construire et partager une vision claire. Les équipes suivent un leader qui sait où il va. Il est essentiel de savoir exprimer clairement ce que vous voulez accomplir et pourquoi.
  • Développer une communication naturelle et sincère. Apprendre à parler sans artifices, en étant soi-même, avec une vraie écoute et une capacité à s’adapter à son audience.
  • Valoriser l’intelligence émotionnelle et l’empathie. Un bon leader ne cherche pas à impressionner, il cherche à comprendre et à connecter avec les autres.
  • Inspirer par l’exemple et l’action. Plutôt que d’essayer de convaincre par des discours formatés, un leader inspire en incarnant ses idées et en montrant l’exemple au quotidien.

🛠 Comment aider ses managers développer un leadership authentique ?

  1. Travailler sur sa vision et son impact réel. Se demander : « Pourquoi je fais ce que je fais ? » et comment mon leadership peut réellement aider les autres.
  2. Développer une communication inspirante sans artifice. Apprendre à raconter une histoire plutôt que de chercher à « impressionner » par la forme.
  3. S’appuyer sur l’intelligence émotionnelle pour engager les équipes. Comprendre les motivations profondes des collaborateurs pour créer une adhésion sincère.
  4. Pratiquer un leadership incarné et crédible. Faire ce que l’on dit et dire ce que l’on fait, pour inspirer par l’exemple et la cohérence.
  5. Encourager la confiance et l’authenticité dans l’organisation. Un leader inspirant crée un climat où chacun peut exprimer ses idées sans peur du jugement.

🎯 Pour résumer, pourquoi abandonner les formations « charisme du leader » et favoriser un leadership authentique ?

✅ Plus d’impact réel : L’authenticité marque les esprits bien plus que des techniques de posture.
✅ Un engagement sincère des équipes : Les collaborateurs ne suivent pas une « image », mais une vision qui les motive.
✅ Moins de pression pour les managers : Pas besoin de « jouer un rôle », il suffit d’être soi-même et aligné avec sa mission.
✅ Un leadership durable : Ce n’est pas un effet de mode, mais une véritable transformation du management.

👉 Les formations sur le « charisme du leader » appartiennent au passé. Aujourd’hui, place à un leadership sincère, inspirant et aligné. 🚀

💡 Et vous, quelles actions mettez-vous en place pour cultiver un leadership authentique et impactant ?#Leadership #Management #Authenticité #Vision #Inspiration


Gestion des conflits (avec une check-list)

Pourquoi c’est dépassé ?

Les conflits en entreprise sont inévitables. Mais les résoudre avec un modèle standardisé qui suit des étapes fixes comme :

  1. Identifier le problème
  2. Écouter les parties concernées
  3. Trouver un terrain d’entente
  4. Appliquer une solution
  5. Suivre l’évolution

 … semble logique, non ? Sauf que…

❌ Les conflits humains ne suivent pas un schéma linéaire → Chaque conflit est unique, influencé par les émotions, l’historique relationnel, les enjeux personnels et les non-dits.
❌ Un modèle trop rigide tue l’authenticité → Suivre une « recette toute faite » donne souvent lieu à des conversations artificielles, où les collaborateurs sentent que le manager applique une technique plutôt que d’être sincèrement impliqué.
❌ Les vraies causes des conflits sont souvent ignorées → Ce ne sont pas les faits qui posent problème, mais les émotions et besoins sous-jacents (frustration, injustice, manque de reconnaissance, etc.).
❌ Des formations trop théoriques et pas assez adaptées au terrain → Sur le papier, tout semble simple, mais dans la réalité, les conflits impliquent des jeux de pouvoir, des personnalités difficiles, et des ressentis profondément ancrés.

💀 Problème : gérer les conflits ne se résume pas à une méthode universelle. Cela demande de la nuance, de l’intelligence émotionnelle et une vraie capacité d’écoute.

Les conflits humains ne se gèrent pas avec une check-list toute faite. Une approche trop rigide néglige la complexité des relations humaines et aboutit à des dialogues artificiels et inefficaces.

Alternative : Intelligence émotionnelle et écoute active

Plutôt que d’appliquer une méthode mécanique, il est plus efficace de développer des compétences relationnelles profondes.

Un manager capable de gérer efficacement les conflits sait :

  • Comprendre les émotions en jeu, y compris les siennes
  • Identifier les réels enjeux cachés derrière un conflit
  • Créer un climat de confiance pour permettre aux tensions de s’exprimer
  • Désamorcer les conflits avant qu’ils ne deviennent destructeurs
  • Faciliter un dialogue authentique, plutôt que d’imposer une solution

🔥 Les différences entre la gestion classique des conflits et une approche basée sur l’intelligence émotionnelle

📌 Critères❌ Gestion des conflits en 5 étapes✅ Intelligence émotionnelle et écoute active
ApprocheStructurée et linéaireAdaptative et humaine
Posture du managerSuivre un script de résolutionComprendre et accompagner les émotions
ObjectifTrouver une solution rapideDévelopper une compréhension mutuelle
Impact sur les équipesDialogue artificiel et superficielEngagement et apaisement durable
RésultatConflit temporairement éteint (mais risque de revenir)Conflit réellement compris et traité à la racine

Les principes pour gérer les conflits avec intelligence émotionnelle

  • Développer la conscience émotionnelle et la régulation du stress. Un manager doit d’abord apprendre à gérer ses propres émotions avant de pouvoir aider les autres à gérer les leurs.
  • Encourager un dialogue authentique, pas une conversation formatée. Instaurer des discussions où chacun peut exprimer ses frustrations sans peur d’être jugé.
  • Identifier les vrais besoins derrière le conflit. Un désaccord n’est souvent que la surface du problème. Il faut aller au-delà des positions affichées pour comprendre les motivations profondes.
  • Poser des questions ouvertes et pratiquer la reformulation. Plutôt que de trancher trop vite, poser des questions du type : « Qu’est-ce qui te semble le plus frustrant dans cette situation ? », puis reformuler pour clarifier.
  • Valoriser une culture d’entreprise qui accepte le désaccord. Un bon conflit, bien géré, peut être moteur d’innovation et d’amélioration continue.

🛠 Comment mettre en place une formation managériale à la gestion des conflits comme levier de cohésion d’équipe ?

  1. Former les managers à la gestion des émotions et à la communication bienveillante. Les aider à détecter les tensions avant qu’elles ne dégénèrent et à les gérer avec finesse.
  2. Instaurer un climat de confiance pour parler des désaccords sans peur. Un bon manager encourage l’expression des divergences au lieu de les éviter.
  3. Développer des compétences d’écoute active et de reformulation. Pour clarifier les attentes et éviter les malentendus qui enveniment les conflits.
  4. Remettre du sens dans les relations de travail. Les conflits émergent souvent quand les collaborateurs ne comprennent plus leur rôle ou leur valeur dans l’équipe.
  5. Valoriser le conflit comme un moteur d’évolution et de créativité. Un désaccord bien géré peut faire émerger de meilleures solutions et renforcer la collaboration.

🎯 Pour résumer, pourquoi abandonner les formations classiques sur la gestion des conflits et adopter une approche plus humaine ?

✅ Des conflits mieux gérés et plus apaisés sur le long terme
✅ Moins de tensions latentes et d’incompréhensions
✅ Un climat de travail plus sain et propice à la collaboration
✅ Des équipes plus engagées et moins stressées par les confrontations

👉 Les formations en « 5 étapes » appartiennent au passé. Aujourd’hui, place à une gestion des conflits basée sur l’intelligence émotionnelle, l’écoute et la compréhension. 🚀

💡 Et vous, quelle approche utilisez-vous pour transformer les conflits en opportunités d’amélioration collective ?#Leadership #Management #Conflits #Communication #ÉcouteActive


Management Agile

Pourquoi c’est dépassé ?

L’Agilité est devenue un mot magique dans les entreprises. À tel point que beaucoup de formations « Management Agile » sont proposées… sans que leur organisation ne soit du tout agile. Du coup, ils reviennent de formation avec des post-its et des stand-ups meetings, mais sans réel pouvoir de décision ni de changement en vue.

❌ Former des managers à l’Agilité sans changer l’organisation, c’est inutile → Trop souvent, on forme des managers à l’Agilité… dans des entreprises qui fonctionnent encore sur des modèles hiérarchiques rigides. Résultat ? Ils reviennent motivés de leur formation avec des idées de stand-up meetings et de gestion en sprints, mais n’ont aucun levier réel pour les appliquer.
❌ L’Agilité n’est pas une boîte à outils, mais une culture → Beaucoup d’entreprises pensent que l’Agilité, c’est coller des post-its sur un mur et organiser des stand-up meetings tous les matins. Mais si la structure hiérarchique et les process restent figés et bureaucratiques, alors ces pratiques ne servent à rien.
❌ Une adoption cosmétique crée du cynisme et de la frustration  → Quand une entreprise affiche des pratiques agiles en surface mais maintient une culture de micro-management et de validation en cascade, cela ne fonctionne pas. Les managers et leurs équipes finissent par se désengager, car l’Agilité devient juste une façade sans impact réel.
❌ Un changement sans engagement des dirigeants est voué à l’échec → Une entreprise qui veut être réellement agile doit impliquer tous les niveaux : si les dirigeants continuent à tout valider et à piloter en mode contrôle, l’Agilité ne sera jamais plus qu’un slogan.

💀 Problème : on ne peut pas imposer l’Agilité aux managers sans réinventer l’ensemble du fonctionnement de l’organisation.

Alternative : L’agilité à tous les niveaux

Si vous voulez former au management agile, il faut changer l’organisation elle-même, pas juste balancer des outils agiles dans un cadre rigide.

Les différences entre une Agilité « superficielle » et une Agilité réelle

📌 Critères❌ Agilité cosmétique✅ Agilité réelle et impactante
ApprocheOn applique des outils agiles (Scrum, Kanban, stand-ups) sans modifier la structure de l’entrepriseOn transforme en profondeur les process, la gouvernance et la culture
Autonomie des équipesIllusoire : les validations et le micro-management restent présentsRéelle : les décisions se prennent là où elles ont le plus d’impact
LeadershipToujours basé sur le contrôle et la validation descendanteBasé sur la confiance, la facilitation et l’adaptabilité
Impact sur les équipesFrustration : on parle d’Agilité mais rien ne change dans la réalitéEngagement : les équipes ont un vrai pouvoir de décision
RésultatUne Agilité de façade, sans réelle transformationUne organisation plus flexible, réactive et performante

Les principes pour instaurer un véritable management agile

  • Réduire les niveaux de validation et accélérer la prise de décision. Si un manager doit demander 5 autorisations pour agir, l’Agilité est une illusion.
  • Adapter l’Agilité aux spécificités de l’entreprise. Chaque entreprise a ses contraintes et sa culture. Il faut adapter les principes agiles plutôt que d’imposer un modèle rigide et copier-coller d’autres industries.
  • Former les dirigeants, pas seulement les managers intermédiaires. Trop souvent, seuls les managers de proximité sont formés, mais les dirigeants continuent à piloter en mode hiérarchique strict. Il faut aligner tout le système.
  • Mesurer l’impact réel de l’Agilité sur la performance et l’engagement. L’Agilité ne doit pas être un dogme, mais un levier de performance mesurable : plus d’efficacité, plus d’innovation, plus d’engagement des équipes.
  • Passer d’une culture de reporting à une culture de test et d’expérimentation.L’Agilité repose sur l’expérimentation continue. Au lieu d’imposer des reportings détaillés qui ralentissent tout, il faut tester, apprendre et ajuster rapidement.

Comment mettre en place un management agile efficace ?

  1. Passer du contrôle à la confiance. Plutôt que d’exiger des reportings détaillés, donner aux équipes la latitude d’expérimenter et d’ajuster rapidement.
  2. Revoir la structure de gouvernance pour plus d’autonomie. Moins de niveaux hiérarchiques, plus de décisions prises au plus proche du terrain.
  3. Aligner les valeurs et pratiques agiles avec la culture d’entreprise. Ne pas copier un modèle agile générique, mais construire un modèle qui fonctionne pour l’organisation.
  4. Encourager une approche test & learn. Intégrer une culture où les erreurs sont acceptées comme des opportunités d’apprentissage, plutôt que pénalisées.
  5. Former les leaders à la facilitation plutôt qu’à la gestion stricte. Un bon manager agile est un facilitateur, pas un contrôleur.

🎯 Pour résumer, pourquoi abandonner les formations « Management Agile » mal appliquées et favoriser une transformation en profondeur ?

✅ Un management agile réellement efficace et impactant
✅ Moins de frustration pour les managers et leurs équipes
✅ Des décisions prises plus rapidement et plus efficacement
✅ Une entreprise plus réactive et plus innovante

👉 Les formations « Management Agile » appliquées n’importe comment sont obsolètes. Aujourd’hui, place à une vraie transformation organisationnelle ! 🚀

💡 Et vous, comment intégrez-vous réellement l’Agilité dans votre organisation ? #Leadership #Agilité #Management #TransformationDigitale #Innovation


Gérer son temps pour être plus efficace

Pourquoi c’est dépassé ?

Encore une formation qui culpabilise les salariés en leur apprenant à “mieux gérer leur temps”, alors que le problème est souvent l’organisation du travail elle-même (trop de réunions, surcharge de travail, objectifs flous…).

Les formations sur la gestion du temps pullulent et suivent toutes le même schéma :

  1. « Planifiez mieux votre journée avec cette méthode magique »
  2. « Apprenez à prioriser vos tâches avec la matrice d’Eisenhower »
  3. « Adoptez la règle des 80/20 pour maximiser votre efficacité »

Tout ça semble logique, mais ça ne fonctionne pas sur le long terme car…

❌ Le vrai problème n’est pas individuel, mais collectif. La gestion du temps ne se limite pas à une meilleure organisation personnelle. Souvent, ce sont les processus de l’entreprise qui posent problème : réunions inutiles, interruptions constantes, charge de travail démesurée, urgences non justifiées…
❌ Culpabilisation des collaborateurs au lieu d’attaquer le problème à la source. Ces formations sous-entendent que le salarié est responsable de sa mauvaise gestion du temps. Or, si la structure de travail est mal pensée, aucune méthode ne pourra compenser une surcharge chronique.
❌ Trop de méthodes rigides et inadaptées à la réalité du terrain. Appliquer la méthode Pomodoro dans un environnement où les urgences tombent toutes les 10 minutes, c’est totalement inefficace. Un manager ne peut pas bloquer des plages de travail ininterrompues comme un freelance.
❌ Un problème systémique, pas un problème individuel. Si une équipe croule sous les tâches urgentes ou subit un flux constant d’interruptions, ce n’est pas en leur apprenant à mieux faire des to-do lists qu’on va les aider.

💀 Problème : la gestion du temps ne peut pas être optimisée uniquement au niveau individuel. C’est toute l’organisation du travail qui doit être repensée.

🚀 Alternative : Travailler sur la gestion des priorités collectives

Mieux vaut réfléchir aux vraies priorités et fluidifier les processus de travail plutôt que de s’acharner à “optimiser son temps” sur un système bancal. Plutôt que d’exiger que chaque salarié « optimise son temps », il faut :

  • Repenser les priorités de l’équipe et de l’organisation
  • Identifier et éliminer les pertes de temps collectives (réunions inutiles, process lourds…)
  • Donner plus de clarté sur les objectifs pour éviter la dispersion
  • Permettre aux collaborateurs d’avoir de vraies plages de concentration
  • Changer la culture du travail pour privilégier la valeur ajoutée plutôt que l’occupation

 Les différences entre une formation classique de gestion du temps et une approche collective des priorités

📌 Critères❌ Gestion du temps individuelle✅ Gestion des priorités collectives
ApprocheBasée sur l’optimisation individuelleBasée sur la fluidité du travail en équipe
ResponsabilitéCulpabilise l’individu qui « doit mieux s’organiser »Met l’accent sur les dysfonctionnements de l’organisation
Solutions proposéesMéthodes de gestion du temps (to-do lists, time blocking…)Simplification des priorités et optimisation des process collectifs
Impact sur les équipesFrustration car la surcharge ne disparaît pasEngagement car le travail devient réellement plus efficace
RésultatGagne quelques minutes mais reste surchargéRéduction du stress et amélioration de la performance globale

Les principes pour mieux gérer les priorités au lieu d’optimiser à outrance le temps individuel

  • Définir clairement les priorités stratégiques et opérationnelles. Tout travail n’a pas la même valeur. Identifier les tâches à forte valeur ajoutée et celles qui peuvent être supprimées ou automatisées.
  • Mettre en place des plages de travail sans interruption. Encourager des moments sans mails ni réunions pour permettre aux équipes de vraiment avancer sur les sujets complexes.
  • Réduire drastiquement le nombre et la durée des réunions. Un meeting doit avoir un objectif clair, un temps limité et des décisions concrètes à la fin. Supprimer les réunions inutiles.
  • Encourager un rythme de travail sain (et réaliste). Arrêter de glorifier les journées ultra-chargées. Donner des marges de manœuvre aux équipes pour qu’elles puissent réellement produire sans pression constante.
  • Automatiser et simplifier les tâches répétitives. Beaucoup de tâches chronophages peuvent être digitalisées, déléguées ou automatisées pour gagner du temps sans impacter la qualité du travail.

Comment instaurer une véritable gestion des priorités en entreprise ?

  1. Définir clairement les objectifs à long et court terme pour chaque équipe. Plus de clarté = moins de dispersion et plus d’efficacité.
  2. Réduire les tâches inutiles et les processus trop lourds. Supprimer ce qui ne crée pas de valeur pour l’entreprise et les collaborateurs.
  3. Instaurer un cadre flexible qui respecte les besoins de concentration. Des moments de travail sans interruption doivent être sanctuarisés.
  4. Développer une culture du travail efficace plutôt que du présentéisme. Être occupé ≠ être productif. Il faut privilégier la qualité du travail à la quantité d’heures passées au bureau.
  5. Donner aux équipes l’autonomie nécessaire pour organiser leur travail intelligemment. Chaque équipe doit pouvoir adapter ses propres process pour maximiser son efficacité.

🎯 Pour résumer, pourquoi abandonner les formations classiques sur la gestion du temps et favoriser une approche collective ?

✅ Moins de stress et de surcharge pour les collaborateurs
✅ Une meilleure efficacité globale, et pas juste individuelle
✅ Des décisions plus rapides et des processus plus fluides
✅ Une culture d’entreprise qui valorise le travail intelligent plutôt que l’occupation constante

👉 Les formations sur la gestion du temps sont obsolètes. Aujourd’hui, place à une approche centrée sur la gestion des priorités collectives ! 🚀

💡 Et vous, que mettez-vous en place pour repenser l’organisation du travail et éviter la surcharge ? #Management #Productivité #Efficacité #Organisation #Leadership


Devenir un leader inspirant

Pourquoi c’est dépassé ?

« Soyez inspirant ! » Qui n’a jamais entendu cette injonction vide de sens ?

Devenir un leader inspirant n’est pas une compétence qu’on apprend en 7 heures, en 2 jours ou même en 2 mois. Pourtant, de nombreuses formations proposent des recettes simplistes :

  • Travaillez votre posture : tenez-vous droit, parlez lentement, regardez vos collaborateurs dans les yeux…
  • Utilisez des phrases inspirantes : « Le succès, c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme » (Churchill)
  • Racontez une belle histoire : illustrez votre vision avec une anecdote touchante

❌ Résultat ? Un leadership artificiel qui sonne faux. Les collaborateurs ne sont pas dupes : un leader qui joue un rôle au lieu d’être sincère n’inspire personne.
❌ On confond souvent inspiration et charisme. Avoir une belle prestance, savoir bien parler ou captiver une audience n’a rien à voir avec l’inspiration profonde que l’on peut générer.
❌ L’inspiration ne se décrète pas, elle se construit. Un vrai leader inspirant ne répète pas des citations de Steve Jobs : il incarne une vision claire et cohérente qui donne du sens aux actions de son équipe.

💀 Problème : on ne devient pas un leader inspirant en récitant des phrases toutes faites, mais en étant aligné avec ses valeurs et sa vision.

Alternative : Développer une vision claire et une posture authentique

L’inspiration vient de la clarté de la vision et de l’alignement entre les actions et les valeurs. Plutôt que d’apprendre des techniques de communication artificielles, un leader inspirant doit :

  • Clarifier sa vision et son impact à long terme
  • Aligner ses actions avec ses valeurs pour créer de la cohérence
  • Communiquer avec sincérité et transparence
  • Être dans l’écoute et non dans l’imposition
  • Donner du sens aux décisions prises

Les différences entre un leadership artificiel et un leadership authentique

📌 Critères❌ Leadership de façade✅ Leadership authentique
ApprocheBasée sur des techniques superficielles (gestuelle, phrases impactantes)Basée sur la clarté de la vision et la cohérence entre discours et actions
PostureJouer un rôle, reproduire des modèles de leaders connusÊtre sincère, aligné et assumer ses propres valeurs
Impact sur les équipesImpression fugace, peu d’adhésion réelleMotivation durable, engagement renforcé
CommunicationMises en scène, storytelling forcéTransparence, sincérité et écoute
RésultatEffet de surface, peu de changement concretUne équipe alignée, engagée et motivée

Les principes pour développer un leadership réellement inspirant

  • Clarifier et partager une vision forte. Un leader inspirant sait où il va et embarque les autres avec lui en donnant du sens à l’action collective.
  • Incarner ses valeurs dans son quotidien. Pas de discours inspirant sans alignement avec des actes concrets.
  • Privilégier l’authenticité à la perfection. L’humilité et la vulnérabilité inspirent souvent plus que l’image d’un leader parfait et inaccessible.
  • Communiquer de manière transparente et sincère. Être inspirant, c’est expliquer ses décisions, écouter les retours et ajuster son cap en fonction des réalités du terrain.
  • Donner du pouvoir aux autres. Le véritable leadership inspirant n’est pas centré sur la personne du leader, mais sur l’impact positif qu’il a sur les autres.

🛠 Comment développer un leadership réellement inspirant ?

  1. Aider les managers à clarifier leur vision et leur impact. Sans vision, pas d’inspiration possible.
  2. Remettre l’authenticité au cœur du leadership. Encourager les leaders à être eux-mêmes, plutôt que d’essayer de copier des modèles.
  3. Créer un cadre de confiance et de transparence. Un leader inspirant est accessible et communique ouvertement avec ses équipes.
  4. Valoriser l’écoute et le dialogue. Plutôt que d’essayer d’impressionner, un bon leader sait écouter, comprendre et embarquer.
  5. Mesurer l’impact du leadership sur l’engagement des équipes. Un bon leader génère motivation et engagement durable, pas juste un effet « wahou » temporaire.

🎯 Pour résumer, pourquoi abandonner les formations classiques sur le leadership inspirant et favoriser une approche plus authentique ?

✅ Un leadership sincère et impactant, qui motive réellement les équipes
✅ Des décisions plus alignées avec les valeurs de l’entreprise
✅ Une culture managériale basée sur la transparence et la cohérence
✅ Des équipes engagées et impliquées sur le long terme

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Accompagnement et conduite du changement

Pourquoi c’est dépassé ?

Cette formation traite souvent les salariés comme des obstacles à contourner, plutôt que comme des partenaires du changement. Elle se concentre sur faire accepter un changement décidé en haut, au lieu d’impliquer les collaborateurs dès le départ.

« Comment convaincre vos collaborateurs d’accepter le changement ? »

Cette phrase, souvent entendue dans les formations, résume bien le problème fondamental de ces approches. Plutôt que d’expliquer comment embarquer les équipes dès le début, ces formations enseignent comment forcer un changement déjà décidé, en minimisant ou en contournant les résistances.

❌ Les salariés ne sont pas des obstacles à contourner. Trop souvent, ces formations considèrent que le problème vient des collaborateurs qui refusent de bouger, et non du fait que le changement leur est imposé sans concertation.
❌ Une approche descendante inefficace. Ces formations partent du principe que le changement est une décision déjà prise en haut, et que le rôle du manager est de le faire accepter par les équipes.
❌ Résultat : du scepticisme et du désengagement. Quand on impose un changement sans explication ni implication, on crée de la défiance, du stress et un climat de suspicion.
❌ On ne peut pas « convaincre » quelqu’un d’adhérer à un changement qu’il n’a pas compris. Si un collaborateur ne voit pas le bénéfice du changement, s’il n’a pas pu donner son avis, ou s’il pense qu’il est contre-productif, il sera légitimement réticent.

💀 Problème : plutôt que d’apprendre aux managers à contourner les résistances, il faut leur apprendre à co-construire le changement avec leurs équipes.

Alternative : Co-construire le changement avec les équipes

Impliquer les salariés en amont permet de créer de l’adhésion et d’éviter les blocages. Plutôt que de chercher à faire accepter un changement imposé, il faut commencer par :

  • Impliquer les collaborateurs dès le début du processus
  • Expliquer clairement le pourquoi du changement, pas juste le comment
  • Laisser de la place aux retours, aux doutes et aux ajustements
  • Donner aux équipes un rôle actif dans la transformation
  • Créer une dynamique où chacun se sent acteur plutôt que spectateur

Les principes pour une transformation réussie et acceptée

  • Intégrer les équipes dès la phase de conception. Ne pas arriver avec un plan tout fait, mais inclure les collaborateurs dès le début pour définir ensemble les axes du changement.
  • Expliquer le pourquoi avant le comment. Trop souvent, les entreprises se concentrent sur comment mettre en place un changement, sans prendre le temps d’expliquer pourquoi il est nécessaire.
  • Transformer les managers en facilitateurs de changement. Plutôt que d’être des « passeurs d’injonctions », les managers doivent être formés à l’écoute active, à la prise en compte des résistances et à la recherche de solutions avec leurs équipes.
  • Expérimenter et ajuster en continu. Un changement ne se décrète pas, il se teste, s’ajuste et s’améliore grâce aux retours des équipes.
  • Valoriser les contributions des collaborateurs. Plus les salariés sentent qu’ils ont un rôle dans la transformation, plus ils seront moteurs du changement.

🛠 Comment instaurer une véritable culture du changement en entreprise ?

  1. Co-créer le changement avec les équipes terrain. Elles sont les mieux placées pour comprendre les impacts réels des transformations.
  2. Ouvrir des espaces de dialogue sincères et sans langue de bois. Dire les choses telles qu’elles sont, y compris les incertitudes.
  3. Faire du feedback une étape-clé du processus. Ajuster le changement en fonction des retours du terrain et non d’une vision théorique déconnectée.
  4. Former les managers à l’accompagnement du changement, pas à la persuasion. Un bon manager écoute, facilite et co-construit, il ne se contente pas d’exécuter un plan venu d’en haut.
  5. Déployer des expérimentations avant d’imposer un changement à grande échelle. Tester une nouvelle organisation sur une équipe pilote, ajuster en fonction des résultats, puis généraliser progressivement.

🎯 Pour résumer, pourquoi abandonner les formations classiques sur la gestion des résistances et favoriser la co-construction ?

✅ Un changement mieux compris et mieux accepté
✅ Une implication naturelle des équipes, qui deviennent moteurs de la transformation
✅ Moins de résistance, plus d’adhésion et d’engagement
✅ Des transformations plus durables et plus efficaces

👉 Les formations sur « Gérer les résistances au changement » sont dépassées. Aujourd’hui, place à une transformation réellement participative ! 🚀

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Design thinking

Pourquoi c’est dépassé ?

Alors celle là je suis sur que vous ne l’aviez pas vu venir parce, ok, le design thinking ne concerne pas que les managers. Cependant, vous avez peut être pas vu l’info que l’on parle maintenant de « Design Thinking 3.0 » et de design régénératif

Initialement conçu comme une approche agile et créative, le Design Thinking a été institutionnalisé et rigidifié en une suite de process linéaires (post-it, brainstorming, persona, prototypes…). Ce n’est pas tout, le Design Thinking se focalise essentiellement sur les besoins de l’utilisateur, mais ignore trop souvent les écosystèmes et les enjeux systémiques (environnementaux, éthiques, sociétaux.

❌ Le Design Thinking est devenu un rituel vide de sens. Beaucoup de formations se limitent à des ateliers où l’on colle des post-its sans véritable réflexion stratégique. Résultat : on obtient des idées superficielles qui ne sont jamais mises en œuvre.
❌ Un focus trop étroit sur l’utilisateur, au détriment des enjeux systémiques. Le Design Thinking se concentre essentiellement sur les besoins individuels des utilisateurs sans prendre en compte les implications environnementales, sociales ou économiques des solutions développées.
❌ Une méthode qui ne fonctionne pas dans tous les contextes. Le Design Thinking est pertinent dans des projets innovants à forte composante utilisateur, mais il est souvent mal adapté aux enjeux complexes nécessitant une approche plus globale.
❌ Trop de formations en « one-shot » sans suivi ni mise en application. Apprendre le Design Thinking en 2 jours sans ancrage dans un projet réel et sans suivi ne mène à aucune transformation durable dans l’entreprise.

💀 Problème : le Design Thinking n’est pas une simpleboîte à outils appliquée mécaniquement, mais un véritable levier pour penser autrement, en intégrant des dimensions stratégiques, éthiques et systémiques.

Alternative : La confiance et l’autonomie

Les entreprises les plus performantes font l’inverse : elles responsabilisent et font confiance à leurs collaborateurs.

Plutôt que de suivre mécaniquement les étapes du Design Thinking, il faut :

  • Adapter l’approche en fonction du contexte et des objectifs réels
  • Prendre en compte les écosystèmes et les impacts à long terme des solutions développées
  • Favoriser une innovation plus responsable et ancrée dans la réalité
  • Passer de la simple idéation à la mise en œuvre effective
  • Encourager une réflexion plus large sur les modèles économiques, sociaux et environnementaux

Les différences entre un Design Thinking institutionnalisé et une approche plus agile et stratégique

📌 Critères❌ Design Thinking standardisé✅ Approche systémique et flexible
ApprocheProcessus linéaire appliqué mécaniquementMéthode adaptable en fonction du contexte
FocusCentré uniquement sur l’utilisateur finalIntègre l’ensemble des parties prenantes et les impacts globaux
Résultat attenduGénération d’idées sans garantie de mise en œuvreTransformation concrète avec un passage à l’action clair
Impact sur l’entrepriseInitiatives ponctuelles sans suivi ni continuitéApproche intégrée qui influence durablement les décisions
RésultatBeaucoup d’ateliers, peu de résultats concretsDes innovations pertinentes, responsables et opérationnelles

Les principes pour une innovation plus efficace et plus responsable

  • Intégrer une réflexion sur l’impact écologique et social. Toute innovation doit être pensée dans une logique de durabilité et de responsabilité.
  • Adapter la méthodologie au contexte spécifique de l’entreprise. Ne pas imposer les mêmes étapes à tous les projets, mais ajuster l’approche en fonction des besoins et des contraintes réelles.
  • Développer une culture de l’expérimentation continue. Plutôt que de se limiter à des sprints de 2 jours, il faut favoriser des cycles d’apprentissage et d’adaptation en continu.
  • Assurer un lien direct entre l’idéation et l’exécution. Un bon processus d’innovation ne s’arrête pas au prototype, mais va jusqu’à la mise en place effective de solutions testées et améliorées en conditions réelles.
  • Favoriser une approche interdisciplinaire. L’innovation ne doit pas être le monopole des designers ou des marketeurs, mais doit impliquer des profils variés (ingénieurs, sociologues, économistes, etc.) pour une approche plus riche.

Comment repenser l’innovation au-delà du Design Thinking traditionnel ?

  1. Impliquer toutes les parties prenantes, pas seulement les utilisateurs. Une solution doit être viable à tous les niveaux (économique, sociétal, environnemental, technologique, etc.).
  2. Ne pas imposer un cadre rigide, mais favoriser l’adaptabilité. Un projet d’innovation ne suit pas toujours un schéma préétabli : il faut être capable d’expérimenter et d’ajuster en temps réel.
  3. Passer du brainstorming à l’expérimentation terrain. Trop d’ateliers s’arrêtent à des idées sans lendemain. Prototyper vite et tester en conditions réelles permet de confronter les concepts aux faits.
  4. Inclure des critères de durabilité et d’éthique dès la phase de conception. Une innovation ne peut plus être pensée uniquement sous l’angle de la rentabilité ou de l’expérience utilisateur.
  5. Évaluer l’impact réel des innovations mises en place. Un projet réussi ne se mesure pas seulement en termes de satisfaction client, mais aussi en fonction de son effet sur l’organisation et son environnement.

🎯 Pour résumer, pourquoi abandonner les formations classiques au Design Thinking et favoriser une approche plus stratégique ?

✅ Une innovation plus alignée avec les enjeux de transformation actuels
✅ Des solutions qui prennent en compte l’ensemble des impacts, et pas juste l’expérience utilisateur
✅ Moins de post-its, plus d’actions concrètes et mesurables
✅ Des projets plus viables à long terme, avec une vraie mise en œuvre

👉 Le Design Thinking classique est dépassé. Aujourd’hui, place à une approche plus agile, plus responsable et plus impactante ! 🚀

💡 Et vous, comment impliquez-vous vos équipes dans les changements de votre entreprise ? #Innovation #DesignThinking #Transformation #Management #Impact


Amélioration de la productivité des équipes

Pourquoi c’est dépassé ?

💡 « Comment faire plus avec moins ? »« Boostez votre productivité en 5 étapes »« Augmentez l’efficacité de vos équipes grâce à ces techniques de management ».

Ces formations, très répandues, se focalisent presque exclusivement sur la vitesse et l’intensification du travail, plutôt que sur l’amélioration de l’efficacité réelle. Résultat ? Pression accrue, burnout et perte de motivation. Ici, « améliorer la productivité” signifie “travailler plus vite et plus”, c’est voué à l’échec. Les salariés ne sont pas des machines, et la surcharge conduit à moins d’efficacité, plus de stress et un turnover accru.

❌ Productivité ≠ travailler plus vite et plus longtemps.La productivité n’est pas une question de quantité d’heures travaillées, mais de qualité de l’organisation et de l’environnement de travail.
❌ Un modèle basé sur l’optimisation à court terme. Beaucoup de ces formations enseignent comment « optimiser » le temps de travail, mais oublient que la surcharge et l’accélération constante nuisent à la concentration et à l’innovation.
❌ Une vision industrielle du travail, inadaptée aux réalités modernes. La productivité était autrefois une question d’efficacité industrielle, mais dans un environnement de travail complexe, elle passe avant tout par la clarté des objectifs et la simplification des processus.
❌ Le coût caché de la pression sur la productivité. Une augmentation de la charge de travail mal pensée entraîne souvent plus d’erreurs, une fatigue mentale accrue et un désengagement des équipes.

💀 Problème : se concentrer sur « travailler plus vite » plutôt que sur « travailler mieux » conduit à une baisse de la performance à long terme.

Alternative : Travailler sur l’efficacité, pas juste sur la vitesse

Mettez l’accent sur la simplification des process, la qualité et la réduction des tâches inutiles plutôt que sur la quantité brute de travail.

Plutôt que de pousser les équipes à en faire toujours plus, il faut désormais :

  • Optimiser l’organisation et les process pour réduire les tâches inutiles
  • Clarifier les objectifs pour éviter le travail redondant ou superflu
  • Améliorer les conditions de travail pour préserver la concentration et l’engagement
  • Favoriser un équilibre entre performance et bien-être pour une productivité durable
  • Encourager des moments de pause et de récupération pour éviter l’épuisement

Les différences entre une approche classique de la productivité et une approche basée sur l’efficacité

📌 Critères❌ Vision « usine à chiffres »✅ Vision centrée efficacité
ApprocheTravailler plus et plus viteTravailler mieux et de manière plus intelligente
Impact sur les équipesPression, fatigue, perte de motivationEngagement, équilibre et concentration
Résultat à court termeHausse temporaire de la productivitéOptimisation durable du travail
Résultat à long termeRisque accru de burnout et de turnoverPerformance stable et motivation préservée
PrioritéExiger plus d’efforts humainsOptimiser les processus et le cadre de travail

Les 5 principes pour améliorer la productivité sans épuiser les équipes

  • Supprimer les tâches inutiles et les processus chronophages. Beaucoup d’équipes perdent du temps sur des reporting excessifs, des tâches administratives redondantes et des réunions inutiles. Réduire ces éléments libère du temps pour les vraies priorités.
  • Clarifier les rôles et priorités pour éviter la dispersion. Trop souvent, les collaborateurs jonglent entre trop de projets simultanément, ce qui nuit à la concentration et à la qualité du travail.
  • Introduire des périodes de travail en « deep work ». Encourager des créneaux sans interruptions, où chacun peut se concentrer sans emails, notifications ni réunions intempestives.
  • Favoriser une culture du feedback rapide et efficace. Éviter les boucles interminables de validation et encourager des retours en temps réel permet d’avancer plus rapidement sans blocages inutiles.
  • Encourager les pauses et la récupération active. Un collaborateur fatigué travaille moins bien. Autoriser des moments de déconnexion améliore la concentration et réduit les erreurs.

Comment améliorer la productivité sans sacrifier la qualité de vie des équipes ?

  1. Faire un audit des processus pour identifier les pertes de temps et les sources de stress. Ne pas chercher à aller plus vite, mais à supprimer ce qui freine réellement la performance.
  2. Limiter les interruptions pour favoriser la concentration. Encourager le « deep work » avec des plages horaires sans emails, notifications et interruptions.
  3. Encourager des méthodes de travail plus fluides et collaboratives. Remplacer les réunions inutiles par des outils de suivi et des échanges plus efficaces.
  4. Valoriser la récupération et la flexibilité. Une équipe qui peut s’adapter à ses rythmes naturels de concentration produit un travail de meilleure qualité.
  5. Faire évoluer les indicateurs de performance. Remplacer les KPI basés sur le volume de travail par des indicateurs centrés sur l’impact et la valeur ajoutée.

Pour résumer, pourquoi abandonner les formations classiques sur la productivité et favoriser une approche plus durable ?

✅ Une meilleure efficacité sans pression inutile
✅ Des collaborateurs plus engagés et plus performants sur le long terme
✅ Un équilibre entre résultats et bien-être des équipes
✅ Des entreprises plus résilientes et attractives

👉 Les formations sur « Comment améliorer la productivité » sont dépassées. Aujourd’hui, place à une organisation du travail plus intelligente et plus humaine ! 🚀

💡 Et vous, quelles actions mettez-vous en place pour améliorer l’efficacité de vos équipes sans tomber dans l’obsession de la performance à tout prix ? #Productivité #Management #Organisation #Efficacité #Leadership

Bonus : Le team building forcé (Escape games, paintball et karaoké)

Pourquoi c’est dépassé ?

« Faites un escape game ensemble et vous allez devenir une équipe soudée ! »

Croire que quelques activités ludiques vont suffire à créer du lien entre des collaborateurs qui n’ont aucune vraie connexion professionnelle est une erreur classique. Surtout si les relations sont déjà tendues…

💀 Problème : cette approche part du principe que forcer des interactions artificielles va créer du lien réel. Or, la cohésion ne se décrète pas en une après-midi, et un événement fun ne résoudra pas les tensions ou le manque de collaboration au quotidien.

❌ Un effet « one-shot » qui ne change rien en profondeur. Après le paintball ou le karaoké, les vieilles dynamiques d’équipe reviennent dès le lundi matin.
❌ Un malaise pour ceux qui n’aiment pas ce genre d’activités. Tous les collaborateurs ne sont pas à l’aise avec l’idée de jouer ou chanter devant leurs collègues, surtout si l’ambiance est déjà tendue.
❌ Une approche qui ne règle pas les vrais problèmes d’équipe. Si les conflits ou le manque de communication existent dans le travail, ce n’est pas en jouant au laser game qu’ils vont disparaître.
❌ Du divertissement plutôt que du vrai renforcement d’équipe. Faire un escape game ensemble ne garantit pas que l’équipe saura mieux travailler ensemble sur un projet complexe ensuite.

👉 Le problème principal : un bon team building ne doit pas être une simple pause ludique, mais un levier pour renforcer les dynamiques d’équipe dans la durée.

Alternative : Développer une vraie culture collaborative

Plutôt que d’improviser des activités de team building sans réel lien avec le quotidien des collaborateurs, Faites travailler les équipes sur des projets transversaux, avec des missions qui ont du sens plutôt que des jeux artificiels.

Ce qui demande de :

  • Créer des opportunités de collaboration naturelle et authentique
  • Travailler sur des projets transversaux qui ont un vrai impact
  • Encourager des moments d’échange réguliers, pas seulement une fois par an
  • Traiter les tensions et les enjeux réels, au lieu de les masquer sous du divertissement
  • Impliquer chaque collaborateur dans la construction d’un esprit d’équipe durable

 Les différences entre un team building classique et une vraie culture collaborative

📌 Critères❌ Team building « classique »✅ Vraie culture collaborative
ApprocheUne activité ludique ponctuelleDes pratiques intégrées au quotidien
Impact sur les équipesFun momentané, mais peu de changements réelsRenforcement des liens sur le long terme
Résultat à court termeBonne ambiance sur le moment, mais retour aux tensions dès le lendemainMeilleure communication et coopération durable
Résultat à long termePeu d’effets concrets sur la dynamique d’équipeUne vraie capacité à travailler ensemble efficacement
PrioritéDivertir les équipesConsolider la collaboration et l’entraide

 Les principes pour créer un team building vraiment impactant

  • Donner du sens aux activités collaboratives. Plutôt que de choisir des activités génériques, il faut des expériences alignées avec les valeurs et les enjeux de l’entreprise.
  • Mettre en place des rituels de travail collaboratif au quotidien. Intégrer des moments réguliers d’échange et de collaboration plutôt que d’attendre une journée de team building annuelle.
  • Faire travailler ensemble des équipes qui ne se côtoient pas d’habitude. Un projet transverse entre départements peut renforcer la cohésion et la compréhension mutuelle bien plus qu’un escape game.
  • Créer des espaces où les tensions peuvent être exprimées et gérées. Les non-dits et conflits latents doivent être traités avant de chercher à « souder les équipes » artificiellement.
  • Valoriser la coopération et l’entraide dans les objectifs de l’entreprise. Si la collaboration n’est pas encouragée au quotidien, un team building ponctuel ne changera rien.

Comment instaurer une vraie dynamique d’équipe sans team building artificiel ?

  1. Développer des projets transversaux qui font réellement collaborer les équipes. Le travail collectif sur des projets concrets renforce la cohésion bien plus qu’un jeu organisé.
  2. Créer des espaces de dialogue réguliers. Plutôt qu’une journée « sympa » une fois par an, intégrer des moments d’échange et d’entraide dans la culture de l’entreprise.
  3. Remplacer le team building par des expériences immersives liées au travail. Pourquoi ne pas organiser un atelier où les équipes construisent une vision commune, plutôt qu’un paintball ?
  4. Encourager des interactions naturelles au quotidien. Un bon environnement de travail favorise déjà une bonne entente et un esprit d’équipe.
  5. Former les managers à la facilitation et à la collaboration. Plutôt que d’organiser des événements ponctuels, les managers doivent apprendre à créer du lien et à animer des dynamiques collectives.

🎯 Pour résumer, pourquoi abandonner les team buildings artificiels et favoriser une vraie culture collaborative ?

✅ Un engagement plus naturel et authentique des collaborateurs
✅ Moins d’artifices, plus de valeur ajoutée pour l’équipe
✅ Des liens créés dans le travail quotidien, pas juste lors d’une journée événementielle
✅ Une amélioration durable de la communication et de l’entraide

👉 Les team buildings classiques sont dépassés. Aujourd’hui, place à une collaboration réelle et efficace ! 🚀

💡 Et vous, quelles alternatives mettez-vous en place pour renforcer vos équipes sans team building artificiel ?#Collaboration #TeamBuilding #Management #Leadership #Engagement


Pour en finir : identifiez vos formations managériales obsolètes pour adopter une approche plus moderne du management

Si vous reconnaissez l’une de ces formations dans votre entreprise… il est peut-être temps de passer à autre chose. Le management évolue, et il est urgent de remplacer ces vieilles méthodes par des approches plus humaines, plus collaboratives et mieux adaptées aux réalités du travail moderne.

Nous l’avons vu à travers ces 15 exemples : imposer des objectifs rigides, prôner un management descendant, caricaturer les générations, traiter le changement comme un PowerPoint, culpabiliser les salariés sur leur stress ou leur productivité, chercher à « inspirer » en suivant une checklist… tout cela ne fonctionne plus.

Les managers d’aujourd’hui ont besoin d’expériences de formation réellement transformatrices, ancrées dans leur réalité et qui leur permettent de développer des compétences durables, adaptées à leur contexte et à leur entreprise. Loin des formules magiques et des recettes toutes faites, il faut construire un management plus agile, plus authentique et plus impactant.


Nous croyons fermement que le leadership ne s’enseigne pas en PowerPoint ni en formations express. Nous aidons les entreprises à repousser les limites du management traditionnel en proposant des formations immersives, expérientielles et adaptées à leurs enjeux réels.

🔹 Des formations sur-mesure qui intègrent la culture de votre entreprise, vos valeurs et vos objectifs stratégiques.
🔹 Une approche basée sur l’expérimentation et l’action learning, loin des concepts théoriques déconnectés du terrain.
🔹 Un focus sur les soft skills et le leadership authentique, pour un impact durable sur la gestion des équipes.
🔹 Des parcours flexibles, évolutifs et inscrits dans la durée, intégrant les meilleures pratiques du coaching, du peer-learning et de l’innovation managériale.
🔹 Une intégration des nouvelles technologies (IA, microlearning, neurosciences) pour rendre la formation plus dynamique et accessible.

Notre mission : transformer vos managers en véritables leaders, capables de naviguer dans un monde incertain, de mobiliser leurs équipes avec sens et d’incarner un management efficace, humain et innovant.

📢 Envie d’aller plus loin ? Contactez-nous et co-créons ensemble les formations de management de demain.