Vous connaissez la Génération X ? Sans doute pas car en France, pour que l’on s’intéresse à vous, vous devez être “Jeune” (moins de 30 ans) ou “Senior” (plus de 55). Et sans doute pour vous plaindre.
Rien entre les deux !
Comme je l’écrivais dans l’article “10 raisons d’en avoir marre de la génération Y” on parle aussi d’eux car ils sont présentés comme les remplaçants des Baby-boomers (ne nous emballons pas tout de même, les Boomers sont encore là pour quelques années). Quant aux seniors, entre la loi sur le maintien dans l’emploi, l’allongement de la durée de vie professionnelle, les retraites ou les réflexions sur le tutorat, ce sont les stars du moment.
C’est pourtant la Génération X qui arrive progressivement au sommet de la hiérarchie. C’est cette génération qui est à l’initiative des changements managériaux de ces 20 dernières années (Management collaboratif, équipes projets, …) et qui amène avec elle changements sociétaux et technologiques.
Mais cette génération doit-elle finir comme le Prince Charles ? Attendre le trône pendant trente ans pour que ce soit le fils ainé qui bénéficie de la promotion ? Doit-elle se résigner d’être qualifié de “X” par un soi-disant manque de différentiation culturelle ?
La génération X cette inconnue
La génération X, parfois appelée la génération post-baby boom, regroupe les individus nés entre les années 1960 et les années 1980, les plaçant actuellement dans la tranche d’âge de 35 à 55 ans.
Cette génération a atteint un stade de maturité professionnelle significative. Selon les statistiques de l’Insee et de Statista.fr, on estime en 2024 que cette génération représente environ 16 millions d’individus en France, détenant une part importante des revenus du pays, notamment dans la catégorie des plus de 50 ans.
De ce fait, la génération X devrait être une priorité pour les professionnels des ressources humaines. Avec son expérience professionnelle et son statut actif sur le marché du travail, cette génération représente une cible de choix pour le recrutement.
Généralement plus stable et possédant un pouvoir d’achat conséquent, les membres de cette génération, nés pendant une période de décroissance économique, ont tendance à être plus fidèles à leur employeur et sont moins susceptibles de changer d’emploi facilement.
Néanmoins, leur connaissance de leur valeur et de leur stabilité professionnelle peut parfois rendre leur fidélisation un défi.
Les caves se rebiffent
Mais les X commencent à se rebiffer. Comme par exemple Frédéric Cavazza “Qui sont les vrais jeunes ?” qui souligne que “ce ne sont pas les Yers qui vont bouleverser le monde de l’entreprise. Je penche plutôt pour une évolution sans rupture vers de nouveaux modes de collaboration et règles de gouvernance que vers un scénario avant / après.”
Question légitime “Faut-il être jeune pour révolutionner une entreprise ou une industrie ?” Ce que font et continuent de faire Richard Branson ou Steve Jobs. C’est une question de personnalité, de contexte de vie, d’ouverture sur le monde…pas d’âge.
Mais voilà, la génération X, surnommée aussi génération sacrifiée, est décrite comme une génération qui a été élevée par des parents dont l’identité s’est construite dans un monde sécurisant, marqué par une forte croissance économique, une haute qualité de vie, un système d’ascenseur social automatique (dixit l’OCDE), un diplôme synonyme de parcours professionnel et une retraite assurée.
En réalité, la génération X s’est retrouvée au pied du sapin de Noël sans les cadeaux qu’on lui avait promis. Cette génération a grandit pendant une période de transition sociétale profonde, marquée par l’antagonisme entre des valeurs et des principes de vie véhiculés par leurs parents (respect de l’autorité, loyauté, moralité…) et un monde devenu instable après la chute du bloc de l’est, matérialiste, individualiste, bref l’opposé de ce que l’on leur a appris. Comment être loyal envers une entreprise qui vous vire sans état d’âme ? Pourquoi collaborer avec une bande de mercenaires ? Quel est ma place dans ce foutoir ?…
Alors est-ce une génération de frustrés qui aujourd’hui souhaite se tailler la part du lion et avoir la place qu’ils jugent leur revenir à la mode “chacun son tour”?
Je suis intimement convaincu que si l’on parle autant des “Y” ces jours-ci – facilement réduit en “jeunes” pour se rassurer – Lisez notre définition de la Génération Y si vous ne l’avez pas encore fait – c’est autant par leur comportement que par le questionnement de leurs parents et de leur encadrement, sans doute en quête de sens et de compréhension.
Pourquoi il faut compter sur la génération X ?
Leur connaissance des technologies.
e suis toujours surpris, lors d’interventions dans des écoles, de constater que les étudiants ne savent pas réellement utiliser les outils à leur disposition. Bien sûr, ils utilisent facilement Facebook ou une application téléchargée sur leur téléphone, mais demandez-leur qui sait ce qu’est une Timeline sur Twitter, s’ils savent utiliser Netvibes pour faciliter leur recherche d’emploi, ou encore s’ils savent créer une veille sur un sujet donné. Vous verrez que sans formation, ils n’ont pas plus “d’internet dans le sang” que les quadragénaires ! La génération X, ayant vécu l’avènement d’Internet et des technologies numériques, possède une compréhension profonde et pratique de ces outils, souvent sous-estimée.
Leur situation culturelle.
On attribue aux jeunes d’aujourd’hui des comportements et des modes de pensée qui ont en réalité été impulsés par la génération X.
- Qui s’est battue contre la lourdeur des organisations bureaucratiques et a inventé la direction par objectifs, le travail en mode projet, le management individualisé ?
- Qui sont les consultants à l’origine de l’émergence de la gestion des émotions et du stress ?
- Qui a milité pour l’égalité des chances et le respect de la diversité ?
- Qui est à l’initiative des innovations technologiques que nous connaissons ?
Vous l’avez compris, les évolutions majeures récentes sont à l’initiative de cette génération que l’on dit sacrifiée. La génération X a dû s’adapter à un nouveau modèle social, se positionnant plus comme une génération “pivot” que sacrifiée.
Leur volonté de changer le monde.
Si vous avez l’occasion de vous rendre à l’une des soirée “Trajectoire Y” que nous co-organisons tous les deux mois avec Olivier de Danone Communities, Benjamin de la Croix Rouge, Jérome des Green Drinks, ou Aurélie de Babyloan, vous verrez que derrière beaucoup d’initiatives sociales et solidaires se cache un quadra qui cherche à faciliter les choses pour son prochain.
Les différents types de génération X
Si vous en avez le temps, lisez aussi l’étude d’Alter Ego Solutions sur la génération des Quadras ou “Génération discrète”.
Décrite comme impatiente, critique et bloquée dans sa progression par les plus seniors et les millennials :
- Les compétiteurs (15 % des répondants) apprécient leur travail, sont optimistes, individualistes, conquérants et à la recherche de challenges ;
- Les bâtisseurs (26 %) sont ambitieux et confiants, veulent s’engager dans un projet collectif et peser sur la stratégie d’entreprise ;
- Les alternatifs (18,6 %) sont désabusés, en quête de sens à leur travail et d’une mobilisation dans un projet collectif ;
- Les libres arbitres (20,3 %) sont indépendants et créatifs, très attachés à leur autonomie, dotés d’un sens de l’initiative et de souplesse ;
- Les cocooneurs (18,6 %) sont moins impliqués, pensent n’avoir que peu de perspectives d’avenir, sont sensibles à la qualité de vie professionnelle et peuvent être un point d’équilibre pour l’entreprise, mais aussi une force d’inertie. Les quadras ont, en général, les mêmes aspirations que les millennials : apprendre, découvrir, concilier vie professionnelle et privée, développer des compétences. Une génération discrète mais ambitieuse
Plutôt que de parler de génération X, pourquoi ne pas leur donner un nom plus significatif : Génération “transition”, “impulsion” ou “innovation”, au lieu de leur attribuer une lettre de l’alphabet, source de confusion et souvent associée à tort à la théorie X/Y de McGregor. La génération X mérite d’être reconnue pour son rôle crucial dans l’évolution de notre société et de nos organisations, apportant une perspective unique et une expertise précieuse.
la génération x est une génération de branleur qui pronent des valeurs qu’il ne maitrise pas soyons realiste avec la génération des boomers ils n’ont que le culte d’eux méme n’ayant jamais anticiper le futur ilce sente investis d’une force moral qui n’estpas la leur mais celle de la génération silencieuse
je mettrai la gen x et les boomers dans le meme panier la génrtion b comme branleurculte du superficiel au taquet , vendeur sur l’avenir ce on les actionnaires dela génértion silencieuse qui essaie de piquer le dividende pour leur gueule au mèpris des y et z ce sont pour la plupart des petits con reactinnaire “une bonne guerre ca leur ferai du bien” reaction typique de branleurs eternels adolescent qu’est la génération b
comme si nous allions nous lisser dépouiller de l heritage important donner par la generation silencieuse qui agisser au lieu de faire l’acteur et leur mettez des baffes dans la guele parce qu’avec les b y a que ca a faire