Cet article semble marquer l’apparition du terme de « Génération Y ». Il prouve que l’intérêt est d’abord venu du marketing souhaitant faire évoluer leur discours auprès des adolescents. Les évolutions de comportements en entreprise n‘ont commencés à être réellement observées qu’en 2003. Autre chose, ce terme définissant le décalage des comportements de consommation apparaît AVANT INTERNET. Et c’est justement ce point important qui rend obsolète certains éléments de cet article. En particulier le fait de croire « les messages publicitaires ».
Vous trouverez l’article original en anglais en dessous la version en français.
“Ce jeune “blob” cynique aux cheveux violets passant son temps devant la télé, et appartenant à la Génération X, a bien donné du fils à retordre aux professionnels du marketing. Ils ne répondent pas aux messages publicitaires, il ne sont pas fidèles aux marques et n’on sans doute pas de travail…et donc pas de revenus à dépenser.
Mais de l’aide arrive ! Après cette génération de jeunes adultes en colère arrive un nouveau groupe d’adolescents qui va laisser la génération X sur place. Ces 13-19 ans sont 27 millions et dépensent 95 milliards de dollars par an. Chiffres qui augmentera dans la prochaine décennie. Ce groupe est intéressé par la “vie réelle et de vraies solutions.” (“real life, real solutions.”)
Les ados se sentent concernés par leur environnement : SIDA, relations raciales, pédophilie ou avortement pour ne parler que de ceux-là. Contrairement à leurs aînés, plutôt que de dire “Je suis perdu*”, ils se demandent “Que vais je pouvoir faire ?” Ils aiment s’impliquer dans le travail bénévole et ils répondent bien mieux aux marques, surtout s’ils pensent qu’elles participent à rendre le monde meilleur.
*Pour rester poli
Il y a d’autres différences avec la Génération X. Les jeunes lisent d’avantage et ne passent pas tout leur temps devant la télé. Une enquête Roper a montré que 83% des garçons adolescents lisent un magazine au moins une fois par mois et que 43% d’entre-eux sont abonnés. Les BD et les média locaux sont donc les meilleurs moyens pour les atteindre. S’ils ont plus de 16 ans, ils écoutent aussi la radio.
D’accord, ils préfèrent acheter au meilleur prix et laisser tomber une marque si elle devient trop chère. Ils recherchent la meilleure affaire, surtout pour les produits de soin. Mais Jane Grossman, de Seventeen publisher, dit qu’ils “aiment les marques” et “croient les messages publicitaires plus que tout autre groupe.”
Les publicitaires doivent leur parler avec honnêteté et sérieux afin de ne pas les rebuter. Gap, Reebok et Bausch & Lomb sont parmi les marques qui parlent aux ados sans utiliser de pseudo langage Hip-hop. Et ils en engrangent les bénéfices prouvant encore une fois qu’il n’y a pas de plus intelligent consommateur que les adolescents et pas de publicitaire plus malin que celui qui leur parle honnêtement.”
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“That cynical, purple-haired blob watching TV, otherwise known as Generation X, has been giving marketers fits for a long time. He doesn’t respond to advertising, isn’t brand-loyal and probably doesn’t have much discretionary income, i.e. a job.
But help is on the way. Following this angry young adult generation is a group of teens-agers who are leaving Generation X at the gate. There are 27 million of these 13-to-19-year-olds spending $95 billion a year, and both numbers will rise in the next 10 years. This group is interested in “real life, real solutions.”
Teens care – about AIDS, race relations, child abuse and abortion. But instead of saying, “I got screwed,” they say, “What am I going to do about it?” They like to volunteer and they respond to marketers who they can believe are helping make the world better.
There are other differences with Generation X. Male teens read and don’t spend all their time in front of the TV. A Roper survey showed that 83% of male teens read a major magazine at least once every four weeks, and 43% subscribe to a magazine. Comic books and place-based media are good ways to reach teens. If they’re over 16, they listen to radio.
OK, they like to shop for price and dump a brand if it gets costly. In personal care products especially, teens look for bargains. But Jane Grossman, Seventeen publisher, says they “love brands” and “trust advertising more than any other group.”
That advertising can address them honestly and seriously without their tuning out. The Gap, Reebok and Bausch & Lomb are but three of the marketers that speak to teens without condescending to hip-hop language to do it. And they are reaping the benefits, proving again there are no smarter consumers than our average teen-agers, and no smarter marketers than those who speak honestly to them.”
Anonymous. Advertising Age. (Midwest region edition). Chicago: Aug 30, 1993. Vol. 64, Iss. 36; pg. 16, 1 pgs
Bonjour,
Y en à marre de la génération Y !
Mettez les au boulot ! Arrêtez de nous dire comment s’adapter à ces incompétents ! Transformez les !
Tout leur est du il faut que le patron soit sympa , pas dirigiste, ne leurs demandent pas de résultats qu’ils puissent se distraire au boulot conserver leur RSS pendant les heures de travail ! Mais ou sont leurs devoirs ?
Je dirige une SSII très innovante, rembauche 29 personne en 2011, du coup je cherche soit des quadra soit des Roumains pas question de me retrouver encore avec des petits français de 25 ans: sans savoir faire, sans ambitions, et déloyals !
Et en retour ? que nous apporte la génération Y ?
Quels sont leurs devoirs ?
Ils veulent tous avoir un boulot passionnant, être libre, bien se sentir dans leurs métier..
Aucun ne parle de compétences, de savoir faire, ils ne veulent pas et n’aime rendre des comptes.
En réalité : (et je le vie tous les jours j’en emploi dans mes équipes) la génération Y Française est :
– Incompétente (mal formé)
– Crois savoir et ne cherche pas à progresser
– considère que tout leur est du en particulier le boulot qu’on leur confie.
– Déloyal
– nNe respecte ni leurs entreprise, leurs amis
– Tourné vers eux même et quand ils communiquent avec leurs »amis » sur Fb c’est de eux qu’ils parlent
– Ils ne sont pas ambitieux
– N’ont pas d’idées ou d’avis pas d’energie, d’envie de faire (c’est plus facile de se laisser endormir par son podcast ou la TV)
– Ils sont déjà vieux : les préoccupations des Y (vécu dans mon entreprise) : Ma retraite, mes vaccins, mon assurance maladie !
– Heureusement ils ne sont pas représentatif du reste de la jeunesse planétaire !
Fatigué, je délocalise.