La génération Z ne fait pas de « quiet quitting ». Elle rejette le leadership dépassé. Pourquoi les entreprises qui n’évoluent pas perdront une génération entière de talents ?
Si votre entreprise perd ses talents issus spécifiquement de la génération Z, et pas des autres, il y a de fortes chances que le problème ne vienne pas d’eux… mais de vous.
Nous avons déjà abordé dans ce blog le terme de « quiet quitting » qui est un raccourci facile pour accuser la génération Z de désengagement au travail. Les générations précédentes les perçoivent souvent comme démotivés, peu enclins à faire des efforts supplémentaires et trop exigeants. Mais voici la réalité : la génération Z ne se désengage pas… elle ne tolère pas le mauvais leadership.
Nos entretiens avec nos clients et études de cas dans différents secteurs – montrent que ce que beaucoup qualifient de « démission silencieuse » est en réalité une réponse rationnelle à des environnements de travail qui manquent d’équité, de structure et d’alignement avec leurs valeurs.
Plutôt que de blâmer les nouveaux, les managers devraient plutôt se poser la question : « Que faisons-nous de travers ? »
Le véritable problème : un leadership qui n’a pas évolué
La génération Z a grandi dans un contexte marqué par l’incertitude économique, les mouvements pour la justice sociale et une attention accrue à la santé mentale. Elle ne veut pas seulement un emploi, mais un environnement de travail qui priorise la sécurité psychologique, la transparence et l’équité.
Pourtant, de nombreuses entreprises s’accrochent encore à des modèles de management dépassés dont vous trouverez une liste dans cet article sur les pratiques managériales obsolètes : hiérarchies rigides, micromanagement, attentes floues, absence de perspectives claires.
Quand le leadership est vague, inégalitaire ou déconnecté, la génération Z ne va pas rester en souffrant en silence. Ce n’est pas une démission, c’est du respect de soi-même.
Pourquoi le leadership traditionnel échoue face à la génération Z
Les modèles de leadership qui ont fonctionné pour les générations précédentes ne suffisent plus aujourd’hui.
Prenons le leadership transformationnel, qui repose sur une vision inspirante et la motivation. Cela semble positif, mais cela manque souvent de sécurité psychologique, un besoin fondamental pour toutes les générations.
Le leadership serviteur, qui met l’accent sur le bien-être des collaborateurs, est une approche plus alignée avec leurs attentes. Mais sans structure ni clarté, il peut aussi échouer.
La génération Z ne veut pas seulement un leader charismatique et inspirant. Si ça existe ? Elle veut des attentes claires, de l’équité et des managers qui écoutent vraiment. Si ces éléments sont absents, le désengagement est inévitable.
Un modèle de leadership plus adapté : bienveillance, équité, structure
D’après mes recherches, retenir et engager la génération Z, comme toutes les autres, repose sur trois éléments essentiels :
✅ La bienveillance : Un leader qui se soucie réellement de ses collaborateurs et fait preuve d’empathie crée un climat de confiance et de sécurité psychologique. Les employés sont plus engagés lorsqu’ils se sentent valorisés en tant qu’individus, et pas seulement comme des exécutants.
✅ L’équité : La génération Z attend une rémunération, des promotions et des opportunités équitables. Si elle perçoit du favoritisme ou un manque de transparence, elle se désengage immédiatement.
✅ La structure : La génération Z demande de la clarté, que ce soit en termes d’objectifs, de feedback ou de décisions. Les ambiguïtés mènent à la frustration et à l’érosion de la motivation. Attention, structure ne veut pas dire rigidité, mais alignement clair entre les attentes et la réalité.
Des entreprises qui réussissent en adoptant ce modèle
Les entreprises qui repensent leur management voient déjà des résultats concrets.
🔹 Sanofi qui depuis 2017, l’entreprise a mis en place le programme « Cancer et travail : agir ensemble », destiné à soutenir les collabroateurs confrontés au cancer. Ce dispositif repose sur un réseau de pairs aidants formés, composé de salariés ayant eux-mêmes traversé la maladie, ainsi que de professionnels de santé. L’objectif est de faciliter le maintien en emploi des collaborateurs malades en proposant écoute, conseils et aménagements adaptés de leurs conditions de travail..
🔹 Léa Nature. pionnier du bio, accorde une importance particulière au bien-être de ses salariés. Son siège social à Périgny est conçu de manière écoresponsable et offre divers services aux salariés, tels que des espaces de détente et des infrastructures favorisant un environnement de travail sain. L’entreprise investit également dans des filières bio, soutenant financièrement les producteurs pour structurer leurs activités et préfinancer les récoltes, témoignant ainsi d’un engagement envers une gestion équitable et solidaire
🔹 Parlym, le groupe d’ingénierie met l’accent sur l’épanouissement de ses collaborateurs en proposant des formations régulières, une flexibilité dans l’organisation du travail et des initiatives de cohésion d’équipe. L’entreprise offre également des opportunités de mobilité internationale et de progression vers des postes de management, reflétant une structure managériale équitable et bienveillante.
Démystifier le mythe de la « mauvaise attitude »
L’un des stéréotypes les plus répandus sur la génération Z est qu’elle aurait « une mauvaise attitude ».
En réalité, elle communique différemment et attend de la clarté. De nombreux conflits intergénérationnels au travail viennent d’un manque d’alignement des attentes.
Exemple : Un salariés de la génération Z, comme ses ainés de la génération Y, considère qu’un SMS suffit pour signaler une absence, tandis qu’un manager plus âgé attend un appel téléphonique. Ce n’est pas une question d’attitude, mais de différences de normes culturelles et professionnelles.
Par contre, être licencié par SMS est une autre histoire. Mauvais joueurs !
Et précisons une chose : aucune génération n’est fondamentalement plus ou moins travailleuse qu’une autre. Les collaborateurs – de tout âge – donnent le meilleur d’eux-mêmes quand ils font confiance à leur leadership et voient un avenir dans leur entreprise.
Fin du mythe du « quiet quitting »
La génération Z ne quitte pas silencieusement son poste. Elle fait un choix actif sur où et comment investir son énergie.
Si les leaders n’évoluent pas, le désengagement n’est pas un mystère, c’est une conséquence prévisible.
Mais pour les entreprises qui adoptent un management basé sur la bienveillance, l’équité et la structure, la génération Z ne se contentera pas de rester – elle excellera.
La question n’est donc pas de savoir si la génération Z est prête à travailler dur et à évoluer mais comment assistez-vous vos équipes à inscrire le travail dans leur vie ?
Mettre à jour votre leadership dépassé avec Glukoze
Les parcours managériaux proposés par Glukoze sont conçus pour aider les entreprises à moderniser leur leadership, répondant ainsi aux attentes spécifiques de la génération Z. Cette génération, sensible à la bienveillance, à l’équité et à une structure claire, est souvent perçue à tort comme désengagée lorsqu’elle est confrontée à des modèles de management traditionnels. En réalité, elle rejette simplement les approches dépassées et aspire à un environnement de travail aligné avec ses valeurs.
Glukoze accompagne les entreprises dans la création de parcours managériaux internes sur mesure, fondés sur les valeurs et la stratégie de l’organisation. Ces parcours visent à développer un leadership bienveillant, équitable et structuré, en phase avec les aspirations de la génération Z. L’approche de Glukoze se distingue par :
- Personnalisation : Chaque programme est élaboré en co-création avec l’entreprise, garantissant une adéquation parfaite avec ses besoins spécifiques et ceux de ses collaborateurs. citeturn0search2
- Diversité pédagogique : Les formations intègrent divers formats (ateliers, e-learning, conférences) et thématiques (management, innovation, etc.), assurant un engagement constant des participants. citeturn0search2
- Accompagnement continu : Un suivi personnalisé est mis en place entre les modules, incluant des sessions de coaching individuel et de co-développement, pour soutenir l’application concrète des compétences acquises. citeturn0search2
En adoptant cette approche, les entreprises peuvent transformer leur culture managériale, créant un environnement où la génération Z se sent valorisée, écoutée et motivée. Cela conduit à une réduction du turnover, à une amélioration de l’engagement des collaborateurs et à une performance globale accrue.
Ainsi, en collaborant avec Glukoze pour développer des parcours managériaux adaptés, les entreprises s’assurent de ne pas perdre une génération entière de talents en raison de pratiques de leadership obsolètes.
