Millennials : La fin du sexe, drogue et rock&roll

La fin du sexe et rock&roll pour les Millennials ? Slate publie cette semaine un article reprenant le constat que pour les millennials selon l’OMC la consommation abusive de tabac, d’alcool et de cannabis a fortement diminué lors de ces 20 dernière années.

la fin de la drogue, sexe et rocknroll

La consommation de stimulants en baisse chez les millennials

Selon les statistiques récentes de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) portant sur 43 900 personnes de 17 ans et mesurant l’usages de produits psychoactifs (alcool, tabac et cannabis, notamment) semblent prouver que la « culture jeune » a changé. La consommation de Tabac, alcool, cannabis et autres drogues récréatives a vue une réduction assez radicale entre 2014 et 2017.

Quelques exemples sur ces trois années et sur le plan national :

  • La consommation de tabac intensive (plus de dix cigarettes par jour) a diminué de 23%, aujourd’hui seulement 6,5% des garçons et 3,9% des filles s’y adonnent;
  • L’alcoolisation régulière (au moins dix usages dans le mois) s’est aussi réduite de 30% et le binge-drinking, du quart (26% des garçons et 11,9% des filles continuent toutefois d’y succomber);
  • La consommation régulière de cannabis (au moins dix fois dans le mois) s’est réduite de 20%  (9,7% des garçons entretiennent néanmoins cette pratique);
  • La même orientation à la baisse existe pour d’autres drogues illicites telles que la cocaïne, les champignons hallucinogènes ou l’ecstasy – notons que les jeunes en apprentissage ou sortis du système scolaire sont plus engagés dans ces consommations de produits psychoactifs que les élèves des lycées.

En matière d’usage régulier d’alcool, de tabac et de cannabis, on trouve bien davantage de consommateurs chez les jeunes en apprentissage et ceux sortis du système scolaire que chez les lycéen. Ce revirement est noté dan d’autres pays comme les États-Unis, Australie et le Royaume-Uni.

Pas en Bretagne par contre… Plus d’un jeune Breton sur cinq (21,8 %) déclare avoir connu au moins trois alcoolisations ponctuelles importantes (API : cinq verres d’alcool en une seule occasion) au cours du mois précédant l’enquête, ce qui place la région parmi celles où cette pratique est la plus répandue. Toujours au sein des jeunes de 17 ans, la Bretagne enregistre également les plus hauts niveaux du pays concernant l’expérimentation du tabac (66,5 %), du cannabis (44,7 %) et d’autres drogues illicites (9,5 %) : champignons hallucinogènes, MDMA/ecstasy, amphétamines, LSD, crack, cocaïne et héroïne.

fin du sexe et rock&roll

La fin des années sexe et rock&roll ?

Plusieurs explications peuvent être avancées pour expliquer cette chute de consommation de substances addictives

  • Ils sortent beaucoup moins, font moins la fête, fréquentent plus rarement les boîtes et les lieux publics du divertissement. Comme l’écrit le Guardian au Royaume-Uni, rester chez soi à discuter sur facebook ou Snapchat en regardant une série est un meilleur plan pour le millennial.
  • Les lieux de sortie sont trop chers
  • La musique assourdissante empêche de se parler le bruit dégagent un sentiment d’oppression
  • Certaines femmes redoutent les comportements masculins agressifs
  • La fatigue du lendemain est ringard, à l’heure d’intagram il faut être pimpant, en forme et sportif

Alors, je pose la question, avons-nous affaire à une génération physiquement solitaire (comme l’écrit Noreena Hertz) dont l’écosystème virtuel est suffisant ? Est-ce la raison pour laquelle on note une augmentation des depressions du à une mauvaise image de soi mise à mal par le reflet que nous donnes les réseaux sociaux valorisant corps parfaites, voyages et mise en valeur de son lifestyle ?

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Les réseaux sociaux nuisent gravement à votre santé mentale ?

Une étude de la Royal Society for Public Health au Royaume-Uni lancée en 2017 – auprès de 1500 personnes âgées de 15 à 24 ans – le pense. Cette étude #StatusOfMind a examiné les effets positifs et négatifs des sociaux média sur la santé mentale des plus jeunes.

L’étude consistait aux sondé de noter chaque réseaux sociaux utilisé selon plusieurs sujets et problèmes liés à la santé et au bien-être :

  1. Connaissance et compréhension de la santé des autres 
  2. Accès à des informations et des experts de la santé de confiance
  3. Support émotionnel (empathie et compassion de sa famille et de ses amis)
  4. Anxiété (Préoccupation, nervosité et malaise)
  5. Dépression 
  6. Solitude 
  7. Sommeil (qualité et montant de sommeil)
  8. Expression de soi (expression de ses sentiments, pensées et idées)
  9. Identifié (Capacité de définit qui l’on est)
  10. Image corporel  (Comment on se sent à propos de son corps)
  11. Relations dans le monde réel (maintenir une relation avec d’autres personnes)
  12. Création de communauté (Sentiment de faire parti d’une communauté)
  13. Harcèlement (Menace ou comportement abusif envers soi)
  14. FoMO (Fear Of Missing Out – peur de manquer une opportunité)

En se basant sur les notes données sur chaque réseaux sociaux  les 5 réseaux sociaux les plus populaire le classement est le suivant :

  1. YouTube (le plus positif)
  2. Twitter
  3. Facebook
  4. Snapchat
  5. Instagram (le plus négatif)

Illustrant que instagram est le pire site pour son image de soi… A suivre