Dépassés par les demandes des Y pour qui les valeurs des baby-boomers n’ont aucune résonance, les patrons en perdent leur latin. Mais heureusement les enquêtes sont là !
Le comité sectoriel de l’alimentation québécois lance une enquête pour identifier le gêne mutant de ces « jeunes de la génération Y ». L’objectif est d’adapter les pratiques de management et les méthodes de recrutement et de fidélisation. Pour cela ils vont recenser toutes les informations socioéconomiques touchant le phénomène des jeunes de 19 à 29 ans. Les jeunes étant un phénomène. Intéressant
Selon la personne interviewée dans l’article «Les employeurs nous disent que les Y, ils ne les comprennent pas. Ils sont souvent dépassés dans leur façon de gérer. Pour un jeune, par exemple, l’autorité n’est pas toujours synonyme de compétence. Nous, de la génération des baby-boomers, on ne se posait même pas la question à savoir si le patron était bon ou pas bon. Il est le patron et même s’il est incompétent, je fais ce qu’il me dit. Avec les jeunes, ça ne fonctionne pas comme ça. À la lecture de la littérature disponible sur les Y, on apprend qu’ils sont beaux, éduqués, multilingues et grands voyageurs. Ça ne se peut pas qu’ils soient tous comme ça. On veut le vérifier. Ce n’est pas une majorité qui va à l’université et qui est capable de partir travailler aux États-Unis demain matin parce que le coeur leur en dit.»
Journal de bord du capitaine, stardate 245785 : Nous avons rencontré un épiphénomène galactique appelé « les jeunes ». Ils nous ressemblent mais ne sont pas comme nous. Nous ramènerons un spécimen pour étude approfondie.
Nous attendons les résultats de cette enquête prévus pour le printemps, avec impatience !
Pour lire l’article du Soleil écrit par Gilbert Leduc
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