social et solidaireRetour de la soirée “café du monde” organisée mardi soir à laquelle 80 personnes ont participé. Après un atelier qui a permis de faire ressortir certains projets, voici un résumé de mon intervention.

– Il paraît qu’il y a de moins en moins d’engagement des jeunes dans la vie politique ou sociale.
– Il parait que la mondialisation et le libéralisme détruisent le sentiment d’appartenance.
– Il paraît que la mobilité et la flexibilité engendrent de la précarité des plus jeunes.
– Il paraît que les technologies, soit disant sociales, détruisent le lien.
– Il paraît que la société est devenue individualiste et que les idéologies sont mortes.

Bref, il semble que tout fout le camp

Chacun de ces points peuvent être discutés un à un, pourtant c’est à vous de choisir si vous souhaitez vous positionner en tant que victime ou voir notre environnement actuel de façon plus positive.

Je crois que l’on cherche à s’engager. Pas plus, pas moins qu’avant mais pas pour coller des affiches ou faire le café. Pour partager un projet qui résonne avec sa vie et donne du sens à son avenir.

C’est sans doute la fin de l’engagement Rotary ou Lyons club où il fallait payer pour appartenir. On veut agir via une petite structure ou créer quelque chose par soit même car On veut voir le changement à l’oeuvre de ses propres yeux ! On ne veut pas être embrigader.

Je crois aussi que l’engagement citoyen évolue et qu’il ne se limite plus aux institutions politiques ou syndicales: Selon une enquête sur l’engagement du Rotary qui date de fin 2009, il état donné liste des priorités d’engagement des jeunes citoyens:

  • L’aide à l’insertion des jeunes, à l’enfance en danger ou maltraitée
  • La défense de la nature et la protection de l’environnement
  • Le soutien aux personnes âgées
  • L’alphabétisation, l’enseignement, le soutien scolaire
  • La lutte pour la paix et l’entente entre les peuples
  • Les actions humanitaires en faveur du tiers-monde, contre la faim ou l’accès à l’eau
  • L’aide aux personnes handicapées

Et aujourd’hui est le meilleur moment pour passer à l’action:

– D’abord car on  parle de l’investissement social et solidaire dans de nombreux cercles et soirées comme celle-ci. Rendez-vous sur les site d’ASHOKA et de SOS bien sur !

– Ensuite car on ne vous prend plus pour des rêveurs qui veulent “changer le monde” ou des chômeurs en quête de reconnaissance ! Des diplômés souhaitent rejoindre le mouvement au détriment d’une carrière toute tracée, des chefs d’entreprise comprennent qu’il est nécessaire de changer les modèles économiques, des salariés souhaiteraient pouvoir ajouter cette dimension sociale à leur responsabilités...

– Cette quête de changement est trans-générationnel. On souhaite avoir un impact à tous les âges et il n’y a pas d’âge pour être un jeune entrepreneur social.

– La mondialisation, est une chance : Le monde est à portée de main et les résaux sociaux permettent de se reconnaître entre nous et de rassembler nos énergies.

– Même la libéralisation est une opportunité. La place de l’argent est en train de changer. Il faut arrêter de se justifier de gagner de l’argent. Cherchez à devenir riche ! Ce n’est pas en mourant de faim que vous pourrez aider les autres !