Pourquoi certaines personnes ont le sentiment d’être nées sous une bonne étoile et d’autres ont la certitude d’être maudits des Dieux ? La chance est-elle le fruit du hasard ou est-elle une capacité ?

Le professeur Richard Wiseman, docteur anglais en psychologie s’est intéressé pendant des années au facteur chance. Selon lui rien n’est dû à la chance mais à une capacité qui se développe, au même titre que d’autres capacités cognitives ou relationnelles.

Petit rappel avant de présenter ces travaux : La notion de génération fait référence à un système de valeurs, à des modes de pensée, à des ressentis et des comportements communs et partagés, et non à une tranche d’âge.

Principe 4 : TRANSFORMER LE « MAUVAIS SORT » EN « BONNE FORTUNE »

Les 3 premiers principes expliquent l’état d’esprit dans lequel sont les personnes qui ont de la chance. Cependant, la vie est loin d’être un « long fleuve tranquille ». Comme tous les autres, ils rencontrent des échecs, vivent des ruptures professionnelles ou personnelles, sont malmenés par des conjonctures défavorables. Et pourtant, ils adoptent tous un système identique face aux difficultés de la vie. Les voici.

 

DEVELOPPER SON « POSITIVISME »

C’est-à-dire, relativiser et apprécier ce que vous avez déjà de positif dans votre vie.

Les personnes chanceuses s’attachent à rechercher le côté positif d’une situation négative, se disent que cela aurait être pu bien pire que ce qu’ils ont vécu.

Outre la « pensée positive » qui a déjà été abordée, la génération Y sait, de part sa découverte du monde et des conditions de vie des autres personnes, qu’elle a la chance de vivre dans un système libre et démocratique, qu’elle bénéficie d’un système de protection sociale qui l’empêche de vivre dans la misère. Ayant conscience de ses conditions de vie, elle relativise plus aisément que les autres générations qui, pour certaines, ignoraient et feignaient d’ignorer les atrocités existant dans le monde ainsi que les privilèges dont elles bénéficiaient (pensez-vous que le droit de grève, par exemple existe dans tous les pays ?).

 

ETRE CONVAINCU QUE LA MALCHANCE DEBOUCHE SUR DU POSITIF

C’est-à-dire, positiver et considérer que tout évènement peut être une opportunité pour soi

Après la pluie, le beau temps. Les expériences négatives sont généralement le messager d’un apport positif pour soi. La capacité de raisonnement et d’analyse de cette génération lui permet de mieux comprendre les expériences négatives vécues et d’en tirer les leçons afin d’éviter qu’elles ne se reproduisent.

La psychothérapie a à cet effet développé de nouvelles méthodes qui vont en ce sens car, il est parfois plus utile et bénéfique de comprendre ce qui s’est passé afin d’adopter des comportements ou des modes de pensée nouveaux qui permettent d’éviter de revivre ces situations plutôt que de rester prisonnier du passé ou, par ignorance de ce qui est bon pour soi, de revivre en boucles les mêmes évènements, car la génération Y a une certitude : la fatalité n’existe pas !

Notre société, comme vous l’avez peut être observé, réunit de nombreuses conditions favorables au développement de notre chance. Réjouissons-en-nous, les générations précédentes n’avaient pas autant de chance !