La génération Z n’est pas qu’une « Génération Y version 2.0 ». De subtiles différences commencent à apparaître.  

Attention cependant de ne pas tomber dans le cliché intergénérationnel habituel : « La génération Y a grandi avec internet et les ordinateurs portables » et « La génération Z a grandi avec les écrans tactiles et l’internet mobile ».

On ne peut que remarquer qu’ils ne connaissent sans doute pas Jean-Paul Belmondo, que Mitterand est pour eux un personnage historique et que la DS c’est d’abord une console de jeux avant d’être une voiture.

Nous n’allons donc pas chercher à définir une date de début de génération – comme les démographes l’ont fait depuis les Baby-boomers – pour nous intéresser aux différences qui commencent à apparaître.

A noter au passage que le Bureau du recensement Américain ne reconnait qu’une seule génération : Les Baby-Boomers.

La Génération Z est plus sélective qu’excessive

En cela nous pourrions dire que la Génération Z ne fera pas autant parler d’elle que la Génération Y et les dizaines de bouquins qui sont parus sur elle.

C’est son usage d’internet qui est le fait le plus marquant de cette recherche de sélectivité. Leur consommation est plus sélective qu’intensive et Internet est utilisé comme un outil pour réaliser des choses et pas pour se montrer ou collectionner les « Likes ». Ce qui est illustré par la montée des réseaux sociaux « discrets » et « éphémères » comme Snapshat.

La Génération Z préfère créer que copier

Pour le coté pratique, la Gen Z préfère d’avantage produire que uniquement partager. Ils « live-stream », ils co-construisent, ils produisent LEURS vidéos (Youtube) et partagent LEURS photos (Facebook) délaissant peu à peu Twitter et Pinterest selon Sproutsocial.

En fait, selon une enquête américaine, plus de  50% de cette génération passe son temps libre à acquérir de nouvelles connaissances comme le design, la production vidéo et autres moyens de développement d’applications. Le lien est vite fait si l’on en cherche la raison : créer son entreprise ?

Pour la France, il est difficile de trouver des chiffres sur le sujet qui se recoupent . Tantôt 51% selon l’APCE, tantôt 37% selon l’insee. le chiffre aux US étant de 61% selon l’agence sparks & honey.

La Génération Z préfère les images au texte

Emojis, photos, vidéos et GIF remplacent de plus en plus facilement les conversations écrites et facilitent le partage de ses émotions. Ce qui signifie que le contenu partagé est court et clair, ce que l’on commence à appeler « le Snacking » de contenu.

Je vous invite à ce sujet d’aller voir la présentation de Gregory Pouy sur le sujet.

Mais attention, toutes les études le disent, la rencontre est la première source de relation sociale. Le virtuel facilite le réel mais n’est pas séparé de celui-ci dans une dichotomie virtuel / réel.

La Génération Z préfère agir que regarder

21% des 18-24 ans français sont bénévoles selon Jeunes.gouv.fr.  Est-ce que cela signifie que la génération Z veut faire la différence ? Gagner leur vie en réparant la planète quand les générations précédentes ont gagné la leur en l’exploitant ?

Ce qui est évident est qu’ils sont concernés par l’économie, l’environnement et  l’impact de l’activité humaine sur la planète.

Là où d’autres ont grandi avec la crainte du SIDA, eux vivent d’avantage dans d’autres inquiétudes sur lesquelles il peuvent agir :

  • Réchauffement climatique
  • Egalité des sexes
  • Conduite en textotant…

La Génération Z préfère les influenceurs aux célébrités

La tendance débutée il y 7 ans avec la Génération Y se poursuit.

C’est la fin des stars et la montée des influenceurs, ces influenceurs qui ont peut être quelques années de plus mais qui leur montrent qu’avec courage et insistance tout est possible. Oui, je pense à Cyprien, Norman, Le rire jaune, LegrandJD ou Poisson Fécond pour ne citer qu’eux. Je prends volontairement comme exemple les stars Youtube car il s’agit du réseaux social n°1 devant facebook pour 85% des moins de 20 ans.

Une infographie orientée Marketing :

generational-iq-infographic-01-2015