Génération Y ? cela vous dit quelque chose ? Et si je vous dis génération 2.0 ? Ce sont les 20-30 ans qui arrivent aujourd’hui dans l’entreprise. Impatients, individualistes, ultra-connectés, mais aussi très inventifs, ceux-là donnent du fil à retordre aux managers déboussolés par ces nouveaux oiseaux, au demeurant exigeants. 

Cette culture n’est pas seulement basée sur Internet. Elle s’organise autour d’une redéfinition de la famille, de la quête de sens et d’identité, la diversité, la complexité, la guerre des talents et la crise globale. On les considère à tort comme des zappeurs. Ils sont en fait capables de passer d’un monde à l’autre à toute vitesse et ouvrent le lieu de travail aux émotions. Avoir un job ayant du sens, une rémunération équitable et un manager à l’écoute est pour eux un dû.

Résultat : il faut revoir sa copie. Ne plus croire qu’une simple annonce suffit à atteindre les candidats et que la crise vous permet de les traiter de nouveau comme des numéros. Que l’intégration peut se faire en quelques heures après avoir dit bonjour à tout l’étage. Qu’une bonne politique de rémunération et d’évaluation permet d’ignorer les attentes individuelles des salariés. Qu’il suffit d’acheter des bandeaux sur Facebook pour les toucher.

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